
Depuis fin novembre, des dizaines de camions ont fait le trajet entre la mine de la Somaïr, dans le nord du Niger, et la capitale, Niamey, transportant plus de 1 000 tonnes d’uranium vers une destination finale inconnue. Un convoi bien mystérieux, dont l’existence soulève de nombreuses questions.
Un soldat nigérien à l’extérieur de la mine d’uranium exploitée par le groupe français Areva (devenu Orano) dans la région d’Arlit, le 26 septembre 2010. © ISSOUF SANOGO/AFP
Publié le 16 décembre 2025 Lecture : 7 minutes.
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Le 27 novembre, Orano publiait un communiqué dénonçant le « transport illégal de l’uranium entreposé sur le site de la Somaïr » – mine que le groupe français exploitait à Arlit, dans le nord du Niger, avant d’en perdre le contrôle opérationnel, en 2024. Au même moment, un convoi de camions était vu, roulant en direction du sud du pays. À son bord, 1 050 tonnes de yellowcake, un concentré
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Louise Margolin Rédactrice en chef adjointe Africa Business +, spécialiste des mines
Matteo Maillard Journaliste à Jeune Afrique, spécialiste du Sahel
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