Bénin Révélé Mag

À Allada, la Ccib organise le premier salon international de l’ananas pain de sucre du Bénin

Pour Jean-Baptiste Satchivi, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, le salon offre l’opportunité d’échanges et de partage d’idées pour mieux positionner le pain de sucre comme un atout majeur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde.

Jean-Baptiste Satchivi, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin | Photo : aCotonou

(Bénin Révélé Mag) – « Ananas pain de sucre du Bénin : commercialisation et transformation », c’est le thème autour duquel se déroule le premier salon international de l’ananas pain de sucre du Bénin. Il est organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) et s’est ouvert en présence des acteurs de la filière, le 02 juillet 2018, au Stade municipal d’Allada.

Pour Jean-Baptiste Satchivi, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, le salon offre l’opportunité d’échanges et de partage d’idées pour mieux positionner le pain de sucre comme un atout majeur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde. Il s’agit par ailleurs, indique t-il, d’une occasion exceptionnelle de construire autour de la filière, une réflexion fertile et inclusive avec l’ensemble des acteurs et tous ceux qui opèrent sur la chaîne de valeur ananas.

Cette initiative de l’institution consulaire qui vise à produire du bon ananas et à doubler la production à hauteur de 600 000 tonnes d’ananas en l’an 2021, a été saluée par Jean-Claude Codjia, préfet de l’Atlantique. Il a invité les producteurs, opérateurs économiques et chercheurs à s’investir dans la promotion de la filière pour faire de l’Atlantique une référence mondiale en matière de production de l’ananas pain de sucre.

Pendant cette rencontre, les participants ont compris à partir des thèmes ayant trait à l’historique de l’ananas, sa culture et sa transformation au Bénin ainsi que son exportation, que seuls les intrants azote et potasse de sulfate sont indispensables pour une production quantitative et qualitative de l’ananas, qui tient compte de l’entretien du champ d’ananas et de la qualité du sol. En effet, Jean -Baptiste Satchivi déplore le fait que sur 100 ananas à l’exportation, 80 sont rejetés pour cause de mauvais calibre, de mauvaise forme et de mauvaise qualité.

Par Bénin Révélé Mag

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