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A Cotonou, l’Afrique se mobilise pour barrer la voie aux maladies virales du manioc

Ont répondu présents à ces assises du 07 juin 2018 à Cotonou, des autorités politiques, des chefs traditionnels et des experts internationaux, venus de différents pays.

Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique | Benin Web TV
Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique | Benin Web TV

Bénin Révélé Mag – Pour contribuer à garantir la sécurité alimentaire en Afrique à travers une riposte organisée contre les maladies virales du manioc, Marie Odile Attanasso, ministre béninois de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a lancé l’atelier de réflexion sur les solutions contre les maladies virales du manioc.

Ont répondu présents à ces assises du 07 juin 2018 à Cotonou, des autorités politiques, des chefs traditionnels et des experts internationaux, venus de différents pays.

Présent à cette conférence internationale, Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin, a indiqué comme pour montrer l’enjeu de la rencontre, que cette maladie « est le tsunami du manioc, l’Ébola du manioc. C’est déjà là, en Afrique australe. Ça bouge en Afrique centrale avec le risque de venir aux portes de l’Afrique de l’Ouest. Il nous faut lui bloquer la route ».

En effet, des maladies virales notamment la mosaïque africaine et la striure brune du manioc ont pris d’assaut l’Afrique et se propagent à une allure inquiétante.

Procédant à l’ouverture officielle de la conférence, Marie Odile Attanasso, a mis en exergue l’importance pour l’Afrique d’accroître sa production de manioc. Elle a ainsi exprimé l’ambition du gouvernement béninois qui entend booster la production du manioc aussi bien pour l’alimentation que pour l’industrie. Invitant les participants et chaque pays à prendre la mesure de l’enjeu et à jouer sa partition, elle relève qu’« on ne peut atteindre ces nobles objectifs sans dispositifs sains et sans garantir une saine production ».

Rappelons que ces assises sont initiées par le programme ouest-africain d’épidémiologie virale ou West African Virus Epidemiology (Wave) pour la sécurité alimentaire. Elles ont pour ambition, de sensibiliser les gouvernants et leaders africains sur l’urgence de mettre en place une stratégie régionale pour répondre à la menace des maladies virales du manioc sur la sécurité alimentaire. Selon Justin Pita, directeur exécutif du programme Wave, la nécessité d’agir de façon coordonnée, inclusive et participative n’est plus à démontrer.

Il est en effet, attendu de chaque pays, la mise en place d’un mécanisme de prévention, d’un système d’alerte rapide, d’un centre opérationnel d’urgence sanitaire ou d’une équipe de veille, pour ce qui concerne les gouvernants et la sensibilisation des populations à la base pour l’utilisation de dispositifs de culture sains en ce qui concerne les leaders traditionnels.

Sa Majesté Amon Tanoé, roi de Grand Bassam et président de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, a exprimé l’engagement des leaders à jouer leur rôle pour éviter aux populations de souffrir de la perte de leurs productions. Ce qui serait une vraie crise au regard de l’importance du manioc dans le régime alimentaire des populations rurales.

Par Bénin Révélé Mag

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