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A la 5ème édition des Journées béninoises de l’évaluation, les experts font le bilan du chemin parcouru par le pays

« L’évaluation pour promouvoir une administration de développement », c’est autour de ce thème de la cinquième édition des Journées béninoises de l’évaluation (Jbe), qui a démarré, le 06 août 2018 à Cotonou, qu’évaluateurs, décideurs politiques à divers niveaux, acteurs de la décentration et de la reddition des comptes se sont donné rendez-vous. Ils ont pour ambition, de faire le bilan du chemin parcouru par le pays et surtout revisiter ensemble les nouvelles exigences de l’évaluation et leur application à la gouvernance nationale.

Pascal Irénée Koupaki, ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République | Photo : aCotonou

(Bénin Révélé Mag) – Le Bénin est entré dans un processus évolutif qui lui a permis de poser de nombreux pas en matière d’évaluation, depuis 2010 où il a tenu la première édition des Journées nationales d’évaluation. Huit ans après et à l’heure de la tenue de la cinquième édition desdites journées, bien de lauriers ont été récoltés et cela réjouit Abdoulaye Gounou, chef du bureau de l’évaluation des politiques publiques et de l’analyse de l’action gouvernementale.

« L’évaluation pour promouvoir une administration de développement », c’est autour de ce thème de la cinquième édition des Journées béninoises de l’évaluation (Jbe), qui a démarré, le 06 août 2018 à Cotonou, qu’évaluateurs, décideurs politiques à divers niveaux, acteurs de la décentration et de la reddition des comptes se sont donné rendez-vous. Ils ont pour ambition, de faire le bilan du chemin parcouru par le pays et surtout revisiter ensemble les nouvelles exigences de l’évaluation et leur application à la gouvernance nationale.

En effet, l’évaluation est élevée au rang de priorité nationale et le Bénin a adopté pour la période 2012-2021, sa politique nationale d’évaluation. Le Conseil national d’évaluation a été également créé et, dans la pratique, des efforts pour réaliser un nombre considérable d’évaluations, tout comme il a été procédé à l’élaboration d’un guide national.

Abdoulaye Gounou, faisant le point du chemin parcouru par le Bénin, explique que « pour faciliter la réalisation des évaluations, le Conseil des ministres a décidé de faire de la théorie du changement un critère d’éligibilité des programmes inscrits au Programme d’investissements publics […] Ainsi à partir de 2019, tous les projets et programmes publics disposeront de leurs théories de changements».

Pascal Irénée Koupaki, ministre d’Etat, secrétaire général à la Présidence de la République, a plaidé pour une gouvernance éthique et une meilleure utilisation des ressources publiques. Il a insisté sur la théorie du changement et invité les décideurs publics à mettre en priorité l’impact de leurs actions et décisions sur la vie des Béninois.

Siaka Coulibaly, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement estime pour sa part, qu’autant le suivi et l’audit, l’évaluation constitue un vecteur de changement et un pilier de la gestion axée sur les résultats. De ce fait, il appelle de tous ses vœux, l’institutionnalisation de la fonction évaluative pour une meilleure redevabilité surtout dans la perspective de l’agenda 2030.

Par Bénin Révélé Mag

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