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Le gouvernement va sanctionner les enseignants qui ne regagnent pas leur poste de travail

Dans ce document, le gouvernement, par le biais des ministres en charge des enseignements (secondaire, technique et de la formation professionnelle), a décidé de prendre le taureau par les cornes.

Mahougnon Kakpo, ministre des enseignements secondaires | Photo : actubenin.com

(Bénin Révélé Mag) – Après un long moment d’observation face aux mouvements de grève du personnel enseignant, le gouvernement de la rupture passe à la vitesse supérieure en adoptant la méthode forte contre les enseignants « jusqu’au boutistes ». C’est ainsi que les ministres Mahougnon Kakpo et Salimane Karimou, par voie de communiqué conjoint signé du 04 mars 2018 invitent les enseignants en grève depuis plusieurs semaines à regagner leur poste sous peine d’être considérés comme démissionnaires.

En effet, dans ce document, le gouvernement, par le biais des ministres en charge des enseignements (secondaire, technique et de la formation professionnelle), a décidé de prendre le taureau par les cornes. Les enseignants qui n’auront pas rejoint leur poste dès le 05 mars 2018 subiront des sanctions pouvant aller jusqu’à la radiation. Le communiqué martèle que « tout enseignant qui n’aurait pas rejoint son poste de travail sera considéré comme en situation d’abandon et s’exposera à toutes déconvenues ».

Mahougnon Kakpo et Salimane Karimou visent en prenant cette mesure, la remise de l’ordre dans l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle et même primaire, qui connaissent des grèves à répétition sur l’ensemble du territoire béninois.

Selon le ministre Mahougnon Kakpo, c’est une situation qui ne saurait perdurer d’autant plus que le gouvernement travaille au règlement des problèmes dans un contexte économique difficile. Il fait également remarquer que l’engagement du gouvernement à satisfaire les revendications de ces enseignants avec les moyens disponibles.

Mais en attendant, conformément à la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en république du Bénin, les enseignants en grève, qui ne vont pas rentrer poursuivre les activités pédagogiques le 05 mars 2018 au plus tard, s’exposent à des sanctions. Le ministre dit sa détermination à appliquer les différentes sanctions prévues à savoir la défalcation sur salaire, la suspension de solde pour les personnels absents de leur poste de travail et la radiation.

Par Bénin Révélé Mag

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