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Alapini Gansou, cette « Reine » béninoise du droit élue juge à la CPI

L'avocate qui exerce depuis une trentaine d’années est venue dire sa reconnaissance au gouvernement pour le soutien consenti à sa candidature.

Alapini Gansou, cette « Reine » du droit élue juge à la CPI
Reine S. Adélaïde Alapini Gansou, juge à la CPI. Photo : PdB. Présidence du Bénin

(Bénin Révélé Mag) – Adélaïde Alapini Gansou a été élue juge à la Cour pénale internationale le 05 décembre 2017. C’est sous cette nouvelle casquette qu’elle a rendu à Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le 12 décembre 2017.

Cette avocate qui exerce depuis une trentaine d’années est venue dire sa reconnaissance au gouvernement pour le soutien consenti à sa candidature. Elle clame notamment que « le président de la République, Patrice Talon, a accepté d’appuyer cette candidature. De sorte qu’avec une certaine coordination, les autres corps diplomatiques se sont activement impliqués pour qu’il en soit actuellement ainsi ».

En effet, âgée de 61 ans, Reine S. Adélaïde Alapini Gansou a été inscrite au barreau en tant qu’avocate à 30 ans, en 1996. Elle est titulaire de plusieurs diplômes. Un diplôme de troisième cycle en droit politique de l’environnement, obtenu en 1999, aux universités de Lomé au Togo, Maastricht en Hollande et Bhoutan en Asie du Sud, et un autre en droit commun (common Law), obtenu en 2007 à Lyon en France.

Elle est enseignante et professe le droit depuis 17 ans. Cette auteure et co-auteure de plusieurs publications dans divers domaines du droit (en droit international et droits de l’Homme, droit commercial et des affaires) a été plusieurs fois distinguée. Elle a notamment été lauréate du prix des droits de l’Homme du Cinquantenaire des indépendances africaines en 2010. En qualité d’arbitre agréée, elle a présidé le comité technique pour l’amélioration des statuts et règlements intérieurs du Centre de conciliation, d’arbitrage et de médiation de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin.

Adélaïde Alapini Gansou, désormais juge à la Cour pénale internationale jouit d’une carrière admirable et est considérée comme une passionnée des droits de l’homme. Ainsi, elle aura tour à tour été Rapporteuse spécial sur les défenseurs de droits de l’Homme au sein du groupe conjoint sur les procédures spéciales des Nations Unies et de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Elle assume actuellement, la présidence de ce groupe.

Elle a avant, été chef de la composante des observateurs des droits de l’Homme au Mali, juge de la Cour permanente d’arbitrage des Nations Unies, membre de la commission internationale d’investigations des Nations Unies sur les violences post-électorales en Côte d’Ivoire et de la Commission d’enquête sur les violations des droits de l’Homme au Burundi.

« Nous la perdons physiquement pour neuf ans, mais elle représente une fierté pour le pays. C’est un bon cadeau de fin d’année et il n’est pas donné à quiconque veut accéder à un pareil poste de responsabilité. Car à y voir de près, c’est la persévérance, le professionnalisme, l’humilité et la compétence d’une dame qui ont ainsi payé », clame Aurélien Agbénonci, pour qui, la visite que lui rend la désormais juge à la Cpi n’est qu’une audience préalable à celle que le président Patrice Talon devrait lui accorder sous peu.

Par Bénin Révélé Mag

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