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Alowé Léo Kabah : « La colonisation ne doit pas continuer de nous séparer, nous Ghana et Bénin »

Au sortir de sa rencontre avec le président Patrice Talon, Alowé Léo Kabah, nouvel ambassadeur du Ghana au Bénin, a indiqué comment il perçoit l’avenir de la relation entre le Ghana et le Bénin.

Remise de lettres de créance de Son Excellence Monsieur Alowe Leo KABAH, Ambassadeur de la République du Ghana près le Bénin au Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon ce jeudi 03 mai 2018 au Palais de la Marina | Photo : © Présidence de la République du Bénin
Remise de lettres de créance de Son Excellence Monsieur Alowe Leo KABAH, Ambassadeur de la République du Ghana près le Bénin au Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon ce jeudi 03 mai 2018 au Palais de la Marina | Photo : © Présidence de la République du Bénin

(Bénin Révélé Mag) – Sept nouveaux diplomates ont présenté leur lettre de créance au président de la République, Patrice Talon, le 03 mai 2018, au palais de la Marina à Cotonou. Parmi eux, Alowé Léo Kabah, nouvel ambassadeur du Ghana au Bénin. Au sortir de sa rencontre avec le président Patrice Talon, il a indiqué comment il perçoit l’avenir de la relation entre le Ghana et le Bénin.

« Je viens de présenter mes lettres de créance au Chef de l’Etat et ma mission est de renforcer les relations qui lient le Benin et le Ghana, sur le plan culturel, sur le plan commercial et sur bien d’autres plans. Nous avons des projets communs que nous allons amener à exécution. Donc, pour renforcer la croissance économique du Bénin qui favorisera l’avantage aux deux peuples, il faut que nous puissions regarder dans la même direction. Il faut que nous puissions nous mettre ensemble. Et nous mettre ensemble suppose que nous puissions renforcer nos relations.

Restaurer la coopération conjointe bénino-ghanéenne

J’ai souhaité féliciter le Chef de l’Etat pour sa visite récente au Ghana et la première chose sur laquelle il a insisté, c’était de restaurer la coopération conjointe bénino-ghanéenne qui déjà, a pu se tenir en décembre 2017 entre les deux pays. Parce que, ce que nous avons à faire ne concerne pas que notre culture ou que le commerce. Nous avons des projets sur le plan de la formation, nous avons des projets agricoles et d’éducation.

Les projets corridor Abidjan-Lagos, qui sont également relatifs à la Cédéao, et qui nous mettent ensemble sont nombreux. Nous devons saisir avec force ces projets pour les conduire jusqu’à exécution parfaite. En cela, je tiens à insister sur le fait que les ressources dont nous disposons le mieux aujourd’hui, ce sont nos populations et nous savons qu’elles sont nombreuses à attendre le retour de ces investissements.

Ajouter de la valeur à l’exploitation des matières premières

Il est vrai que nous disposons en grande partie des matières premières. Malheureusement, ces matières premières ne sont qu’exportées. Elles sont exportées sans valeurs ajoutée. Nous avons donc échangé sur le fait d’ajouter de la valeur à l’exploitation de ces matières premières, afin d’accroitre d’avantage ces investissements.

Alors, accroître l’économie revient également à réaliser ces divers objectifs que nous nous sommes fixés sur le plan de la culture, du commerce, de la formation, de l’éducation entre autres. Nous continuons de nous fixer sur le fait que la colonisation ne doit pas continuer de nous séparer, parce que nous en avons été victimes par le passé. Nous devons donc nous en libérer pour favoriser la libre circulation des biens et des personnes. Ce qui est déjà un fait en majorité dans la sous-région Cédéao ».

Par Bénin Révélé Mag

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