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Après le départ de Wagner du Mali, la Russie veut renforcer ses liens militaires avec l’Afrique

Un panneau d’affichage souhaitant un bon anniversaire au président russe, Vladimir Poutine, à Bamako le 12 octobre 2024. © AFP

Publié le 10 juin 2025 Lecture : 1 minute.

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Un groupe paramilitaire russe en cache-t-il un autre ? Malgré le départ annoncé des forces de Wagner du Mali, la Russie entend bien continuer de s’impliquer en Afrique, notamment sur le plan militaire. Lors de son briefing du 8 juin, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que « la présence russe en Afrique ne cessait d’augmenter » et que Moscou avait « l’intention de renforcer [sa] coopération tous azimuts avec les pays africains ».

Si Wagner a assuré quitter le pays après avoir rempli sa mission en luttant « aux côtés du peuple malien contre le terrorisme », les contingents du groupe seront réintégrés au sein de l’Africa Corps, d’après les informations de plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires communiquées à l’AFP. Cette organisation se trouve davantage sous le contrôle du ministère de la Défense russe.

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Moscou continuera à s’investir dans la sécurité

Le porte-parole du gouvernement n’a pas commenté le départ de Wagner mais a assuré que la coopération avec les partenaires africains comprendrait toujours « des domaines sensibles liés à la défense et la sécurité […] même si l’accent est placé sur les investissements » et le volet économique.

Si la branche militaire de Wagner semble s’étioler au profit des activités d’Africa Corps, la branche informationnelle continue, elle, à prospérer. Comme l’explique Jeune Afrique, les campagnes de désinformation ciblant les Africains francophones se multiplient.

Une stratégie qui semble fonctionner puisqu’au Mali et au Burkina Faso, les évènements en lien avec la Russie, comme des cours de russe, des projections de films à la gloire de Moscou ou des conférences, se démocratisent. Début 2025, un département pour le partenariat avec l’Afrique a même été créé au sein du ministère russe des Affaires étrangères.

(Avec AFP)

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Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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