Les tirailleurs de Poutine : « Les Centrafricains constituent l’un des principaux contingents africains de l’armée russe »
Publié le 2 octobre 2024 Lecture : 1 minute.
Où et comment sont recrutés les Africains qui combattent sur le front ukrainien pour le compte de Vladimir Poutine ? Fruit d’une investigation de plusieurs semaines, l’enquête exclusive signée par Yves Plumey Bobo et Mathieu Olivier révèle, au travers de témoignages et de documents inédits, les méthodes mises en place par le Kremlin pour recruter les jeunes Africains, tant en Russie que sur le continent.
Invité de la Semaine de Jeune Afrique, sur RFI, François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, revient sur ce qu’il faut retenir de cette enquête exceptionnelle. Il raconte comment celle-ci a été menée, « à la fois en Lettonie, à la rencontre de déserteurs africains de l’armée russe – ils sont plusieurs dizaines à s’y être réfugiés –, mais aussi à distance auprès de ceux que l’on surnomme les “Wagner noirs”, toujours en activité sur le front ukrainien, et qui eux se comptent par centaines voire par milliers ».
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Témoignages glaçants
François Soudan revient également sur certains des témoignages, souvent glaçants, dont celui d’Alain – un prénom d’emprunt pour protéger son anonymat –, un Centrafricain dont le témoignage est d’autant plus « emblématique » que « la Centrafrique est le seul pays africain où les Russes recrutent pratiquement à visage découvert, au point que les Centrafricains constituent aujourd’hui l’un des principaux contingents africains de l’armée russe ».
Pour en savoir plus sur la machine à recruter du Kremlin, notre enquête est à lire ici. Vous pouvez également la découvrir dans sa version vidéo, enrichie d’images et de documents inédits.
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