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Au Bénin, le délicat pari de la transformation locale de noix de cajou

Extension des superficies cultivées, création d’une zone industrielle, interdiction d’exportation des produits bruts… Le gouvernement Talon entend faire de l’anacarde l’un des fers de lance de l’agro-industrie du pays. Mais les défis sont nombreux.

L’usine de décorticage de Fludor Bénin, filiale locale du holding nigérian Tropical General Investment (TGI), à Zogbodomey, dans le Zou. © Jacques Torregano pour JA

Publié le 3 février 2024 Lecture : 5 minutes.

Transformer sur place, dès 2024, la totalité de la production nationale de noix de cajou. Tel est l’objectif fixé par le président béninois Patrice Talon à la filière anacarde, deuxième pourvoyeuse de recettes d’exportation du Bénin, après celle du coton.

« Aujourd’hui, nous sommes à environ 468 millions de dollars [de recettes à l’export] pour nos noix de cajou brutes. Avec la transformation

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