
Le chef de la junte malienne a lancé, le 6 août, une vaste opération d’arrestations au sein de l’armée. Soupçonnés de préparer une déstabilisation du pouvoir en place, une cinquantaine d’officiers, dont au moins deux généraux, ont été mis aux arrêts. Cette affaire révèle des dissensions internes entre les militaires, mais également entre les auteurs du coup d’État de 2020.
Trois jours après cette vague d’arrestations, le président de la transition, le général Assimi Goïta, continue de garder le silence. © Présidence de la République du Mali
Publié le 13 août 2025 Lecture : 8 minutes.
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Ni coup de feu, ni bruit de bottes. Mais, dans la nuit du 10 au 11 août, des publications sur le réseau social X et des messages partagés dans des conversations WhatsApp au Mali, ont semé le doute à Bamako. « Urgent : la générale de brigade Nema Sagara, de l’état-major de l’armée de l’air, ainsi que 32 autres militaires, ont été arrêtés pour tentative de déstabilisation », pouvait-on lire sur l’un
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Matteo Maillard
Salimata Koné Journaliste à Jeune Afrique.
Fatoumata Diallo Journaliste à Jeune Afrique
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