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Banque africaine de développement : qui sont les « faiseurs de roi  » ?

Publié le 24 mai 2025 Lecture : 2 minutes.

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C’est la dernière ligne droite. Le 29 mai, on connaîtra le nom de celui – ou celle – qui succédera à Akinwumi Adesina à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Le Sénégalais Amadou Hott, la Sud-Africaine Swazi Bajabulile Tshabalala, le Mauritanien Sidi Ould Tah, le Zambien Samuel Munzele Maimbo et le Tchadien Mahamat Abbas Tolli n’ont plus que quelques jours pour convaincre les États actionnaires de la BAD de leur accorder leur voix.

Le scrutin, qui se tiendra à Abidjan à huis clos, rassemblera les délégués mandatés par chaque pays actionnaire (54 États africains et 27 États membres non africains). « Cette élection, ce n’est pas un pays, une voix. Le pouvoir de vote de chaque actionnaire est fonction de la hauteur de sa participation au capital de la BAD », rappelle François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, au micro de La Semaine de JA, sur RFI.

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Conséquence ? Le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Maroc représentent à eux seuls plus de la moitié des voix africaines et peuvent donc « être considérés comme les faiseurs de roi ». De même, le poids des États-Unis et du Japon représente un peu plus de 10 % de l’ensemble, comme l’a rappelé Nelly Fualdes dans son décryptage en infographies de cette procédure de vote très particulière.

En quête de financements alternatifs

Les cinq candidats ont des programmes relativement proches, s’inscrivant tous dans la lignée de la stratégie définie par le Nigérian Akinwumi Adesina, qui s’apprête à passer la main. Et tous ont en commun de se préparer à diriger une BAD dans un contexte difficile.

« Donald Trump, très occupé à couper dans de nombreux budgets internationaux, a prévu de supprimer les crédits que l’administration américaine accorde à la BAD », souligne François Soudan. « Si cette annonce se concrétise dans le budget américain de 2026, ce sera un vrai coup dur, puisque cette suppression porte sur 555 millions de dollars de crédits annuels. »

C’est face à ces vents contraires que le futur patron de la BAD – ou la future patronne – devra trouver des sources de financement alternatives pour contribuer à soutenir les économies du continent.

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La Semaine de JA est à retrouver chaque samedi sur les ondes de RFI, et en intégralité sur Jeune Afrique.

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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