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Bénin : Thomas Boni Yayi condamne la tentative de coup d’État

L’ancien président béninois Thomas Boni Yayi, lors d’un meeting de son parti Les Démocrates, en septembre 2025. © DR / Les Démocrates

Publié le 9 décembre 2025 Lecture : 1 minute.

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L’ancien président et désormais opposant béninois Thomas Boni Yayi (au pouvoir de 2006 à 2016) a condamné mardi 9 décembre la tentative de coup d’État survenue à Cotonou, dans une vidéo publiée sur Facebook. « Je condamne avec la dernière rigueur et avec fermeté cette attaque sanglante et ignoble que notre pays a connue », a déclaré Thomas Boni Yayi. Selon lui, le transfert « du pouvoir d’État, répond à un seul principe cardinal et inconditionnel : celui des urnes, celui des peuples, celui d’élections libres et transparentes ».

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Dimanche, des soldats sont apparus à la télévision nationale béninoise annonçant qu’ils avaient destitué le président Patrice Talon. Cette tentative de coup d’État, qui a fait plusieurs morts, déjouée par les autorités avec l’aide du bloc régional de la Cedeao.

« Nous devons aussi négocier avec l’AES »

Le parti que Thomas Boni Yayi dirige, Les Démocrates, est exclu de l’élection présidentielle prévue en avril 2026. La Commission électorale a rejeté le dossier du candidat choisi, Renaud Agbodjo, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Patrice Talon doit de son côté passer la main, lors de scrutin, étant donné qu’il arrive au terme de ses deux mandats, le maximum autorisé par la Constitution. S’affronteront alors le candidat de la majorité présidentielle, l’actuel ministre des Finances Romuald Wadagni et un opposant dit « modéré », l’ancien ministre et enseignant Paul Hounkpè.

Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a estimé mardi que « les élections sont devenues un élément déclencheur d’instabilité majeur » dans la région, à l’issue d’une session ordinaire de l’organisation. « Nous devons aussi négocier avec nos voisins, l’Alliance des États du Sahel (AES), particulièrement les termes de notre coopération sécuritaire comme nous continuons de voir l’effet dévastateur des groupes terroristes le long de nos frontières avec eux », a-t-il dit. « Notre communauté est en état d’urgence », a conclu Omar Alieu Touray.

(Avec AFP)

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Jeune Afrique

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