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Benjamin Hounkpatin rappelle aux acteurs de la santé de choisir entre le secteur public et le privé, avant le 01er septembre 2018

C’est que, ce disposition l’article 3 du décret 2018-342 du 25 juillet 2018 portant suspension d’autorisation et révocation d’autorisation qui dispose qu’en application des dispositions des articles 20 et 84 de la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique, entre dans sa phase répressive dès le 1er septembre 2018 sur le territoire national ; tout contrevenant s’expose à la loi.

Une vue du Centre hospitalier universitaire Hubert K. Maga (Cnhu-Hkm). / Photo : Parcours Plus Santé / Illustration

(Bénin Révélé Mag Ma) Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, a donné le 24 août 2018, une conférence de presse à son cabinet à Cotonou. Au cours de ladite conférence, l’injonction a été rappelée aux acteurs du secteur sanitaire, de rester dans le secteur public ou de choisir de se consacrer exclusivement à leurs activités dans le secteur privé.

C’est que, ce disposition l’article 3 du décret 2018-342 du 25 juillet 2018 portant suspension d’autorisation et révocation d’autorisation qui dispose qu’en application des dispositions des articles 20 et 84 de la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique, entre dans sa phase répressive dès le 1er septembre 2018 sur le territoire national ; tout contrevenant s’expose à la loi.

Conformément à cette disposition issue du Conseil des ministres du 25 juillet 2018, tout exercice en clientèle privée au mépris dudit décret est réputé faute professionnelle grave passible de la révocation ou de la résiliation du contrat de travail avec perte de tout droit sans préjudice des sanctions pénales réprimant l’exercice illégale des professions médicales et paramédicales.

De plus, indique le ministre, tout agent révoqué ou licencié en application de ce décret ne peut être autorisé à exercer à titre privé. Bien qu’elles semblent rudes, ces nouvelles mesures visent à assainir le secteur de la santé, c’est-à-dire soulager les peines des populations en veillant à ce qu’elles disposent d’une bonne santé.

Benjamin Hounkpatin avertit que, le 1er septembre 2018 passé, les acteurs ciblés concernés devraient avoir fait l’option de se conformer aux nouvelles dispositions légales en matière d’exercice de la profession médicale. Toutefois, les agents anesthésistes ne sont pas concernés par cette disposition en raison de la nécessité de leur prestation et de leur effectif réduit.

Par Bénin Révélé Mag

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