Deux frères que tout oppose, un testament contesté, des intrigues d’influence et des fidèles pris de court : à Madagh, la guerre des héritiers fait rage depuis la mort du cheikh Sidi Jamal, début août. À quelques jours de la fête du Mawlid, un des rendez-vous les plus courus par les disciples de la zaouïa Boutchichiya, un conseil de famille s’est réuni pour tenter de désamorcer la crise.
À Madagh, dans les salons de la zaouïa, le 18 mars 2022, le cheikh Jamal-Eddine Al Qadiri Boutchichi entouré de ses fils Sidi Mouad (à gauche) et Sidi Mounir (à droite). © HOC pour JA
Publié le 26 août 2025 Lecture : 7 minutes.
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Dimanche 10 août, après la prière d’al-Asr, le cheikh Sidi Jamal est enterré à Madagh, fief de la confrérie, près de Berkane, dans l’est du Maroc. Alors qu’ils sont encore au cimetière, son fils et successeur désigné par testament, Sidi Mounir, reçoit un appel l’informant que son petit frère Sidi Mouad conteste la succession testamentaire de son aîné et se positionne pour prendre la direction de
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Fadwa Islah Journaliste à Jeune Afrique
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