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Législatives 2019 : Le gouvernement et les institutions de la République valident le respect du calendrier électoral

Le Président de la République, Patrice Talon, a présenté au Conseil le point des démarches entreprises pour le bon déroulement du scrutin législatif du 28 avril 2019.

[Bénin Révélé Mag] – Le Conseil des ministres en sa séance de ce mercredi 03 avril 2019 a pris connaissance du point des démarches entreprises pour le bon déroulement des législatives du 28 avril 2019  et a décidé que le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif, dans la paix et la sécurité.

Le Président de la République, Patrice Talon, a présenté au Conseil le point des démarches entreprises pour le bon déroulement du scrutin législatif du 28 avril 2019. Il faut rappeler que le Chef de l’Etat a eu des échanges avec la classe politique sur le constat de la non qualification de partis se réclamant de l’opposition pour ledit scrutin.

06 mars 2019. Le président Patron Talon et Me Adrien Houngbedji, président de l’Assemblée nationale.

A la suite de cela, et acquis à l’idée que toutes les tendances politiques devraient pouvoir prendre part aux élections, il avait mandaté le président de l’Assemblée nationale aux fins de rechercher, avec les autres acteurs politiques concernés, le consensus autour des lois applicables au scrutin. Après plusieurs semaines de conciliabules, le président de l’Assemblée nationale l’a informé du défaut de consensus qui induit le statu quo législatif.

Par suite et à l’initiative du président d’institution dont c’est le tour de coordonner les échanges périodiques entre les Institutions constitutionnelles de la République, le Chef de l’Etat a rencontré, le 1er avril 2019, l’ensemble de ces présidents d’institutions, en même temps que le Médiateur de la République et le président de la CENA. Il ressort du compte rendu de cette séance que tous ont admis, sans réserve, que le défaut de consensus ne peut être un prétexte pour remettre en cause l’ordre constitutionnel. De même, ils reconnaissent que le Président de la République ne peut se substituer au Parlement en faisant usage de mesures exceptionnelles sortant totalement du cadre constitutionnel.

Pour les présidents d’institutions, le faire reviendrait, pour le Président de la République, à perpétrer un coup d’Etat constitutionnel pour s’arroger, de fait, tous les pouvoirs. Or, ainsi qu’ils l’ont relevé, il est avéré qu’aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier, sont attachés à la préservation de l’ordre constitutionnel.

Les responsables d’Institutions ont donc convenu de ce qu’il faut  respecter scrupuleusement l’ordre constitutionnel établi et ne permettre aucune violation des lois en vigueur. Par ailleurs, les institutions demandent de poursuivre le processus pour la tenue des élections à bonne date. Appréciant la situation, le Conseil a décidé que le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires à la bonne tenue du scrutin législatif du 28 avril 2019, dans la paix et la sécurité.

Par Laurent Adjovi, Bénin Révélé Mag

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