En Tunisie, l’Assemblée rejette un prêt français pour tenter de faire entendre sa voix
Le vote défavorable des l’Assemblée à un prêt de 80 millions d’euros négocié par l’État a surpris. Pour beaucoup, il ne s’agissait que d’un prétexte saisi par des députés qui ne s’estiment pas entendus par la présidence et qui ont ainsi voulu rappeler l’importance de leur rôle, quitte à défier directement Kaïs Saïed.
Séance d’ouverture des négociations budgétaires pour 2025 au Parlement tunisien, à Tunis, le 8 novembre 2024. © Yassine Gaidi / Anadolu via AFP
Publié le 9 avril 2025 Lecture : 4 minutes.
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L’examen par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) du projet de loi n°85/2024 portant sur un prêt de 80 millions d’euros accordé à l’État tunisien par l’Agence française de développement (AFD) aurait dû être une simple formalité. Mais le 7 avril, un vent de fronde aussi inattendu qu’insolite s’est levé dans l’hémicycle du Bardo, et a fait tourner court ce qui semblait n’être qu’une simple
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