Gestion publique

Filières de rente au Bénin : Un atelier pour booster la commercialisation des noix de cajou, de karité et de soja

La Ministre de l’Industrie et du Commerce, Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, a procédé le mardi 14 juillet 2020 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou à l’ouverture de l’atelier de validation du cadre organisationnel et réglementaire de commercialisation des noix de cajou.

Comptes rendus

Intervenant à cette occasion, le Président de l’Interprofession de la Filière Anacarde du Bénin (IFA-Bénin), Monsieur Édouard ASSOGBA, a salué la Ministre pour son attachement à la filière anacarde, l’une des filières phares du Programme d’Actions du Gouvernement. Il a rappelé des faits à l’actif de la ministre qui ont positivement marqué et sensibilisé toutes les familles de l’Interprofession. Les acteurs ont donc pris l’engagement de travailler très professionnellement en interne sur les liens d’affaires pour accéder aux marchés dans le respect des normes et qualités exigées.

Par ailleurs, Monsieur Édouard ASSOGBA a relevé des dysfonctionnements au cours de la campagne en cours et fait du bon déroulement de la campagne de commercialisation de noix de cajou par un système de commercialisation qui profite à l’ensemble des acteurs une préoccupation majeure. Pour le Président de l’IFA-Bénin, cet atelier va permettre de capitaliser les acquis des précédentes assises pour que la campagne prochaine soit une phase pilote au grand bonheur de tous les acteurs. Il s’est réjoui du duo constitué par la Ministre du commerce et son collègue de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, qui a été très bénéfique pour le Bénin et la filière anacarde.

La Ministre de l’Industrie et du Commerce, en ouvrant les travaux, a fait savoir que les filières d’exportation et de rente comme le cajou, le karité et le soja sont d’une grande importance pour l’économie nationale. Chaque année, le gouvernement fixe les conditions de déroulement des campagnes de commercialisation de ces produits afin de garantir un revenu minimum décent aux producteurs pour s’assurer que la valeur ajoutée est répartie de manière profitable entre ces différents acteurs impliqués. Mais au fil des années, ceux-ci rencontrent des difficultés liées à l’approvisionnement des usines, à la transformation, la commercialisation, au financement et à l’absence d’un cadre organisationnel et réglementaire. En effet, ces difficultés ne permettent pas de définir clairement le rôle et la qualité professionnelle des acteurs des filières, de maîtriser les fluctuations des prix pour sécuriser les revenus de ces acteurs, de prévenir les fraudes dans les transactions qui engendrent des manques à gagner à certains acteurs et à l’État, et de disposer des statistiques fiables relatives au commerce de ces produits pour des prises de décision.

Avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, en collaboration avec les acteurs de la filière cajou et les partenaires techniques, il a été organisé une visite d’échange d’expérience en Tanzanie et au Mozambique en vue de comprendre leurs modèles de commercialisation de l’anacarde et également, de l’adapter et de prendre des décisions plus proches, plus réalistes pour l’épanouissement de nos filières. <>, a conseillé la ministre.

Pour la Ministre Shadiya Alimatou ASSOUMAN, au terme de cet atelier qui va durer 3 jours, elle va soumettre au Président de la République, le fruit des réflexions afin de lui permettre de prendre les décisions pour l’épanouissement de nos filières.

Cet article est un contenu du site web Gouv.bj

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