Dans un Maroc secoué par les manifestations de la GenZ212, le souverain doit s’exprimer aujourd’hui devant les députés à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire. La rue réclame sa parole et son intervention, certains exigent la démission du chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Mais quelles cartes le souverain est-il réellement prêt à abattre ?
Une manifestation organisée à l’appel du collectif GenZ212 à Casablanca, le dimanche 5 octobre 2025. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
Publié le 10 octobre 2025 Lecture : 5 minutes.
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Le Maroc retient son souffle. Ce vendredi 10 octobre, à 16 h 30 heure de Rabat, le roi Mohammed VI doit prononcer son discours d’ouverture au Parlement. Un rituel institutionnel devenu, cette année, un moment de haute tension. Car la rue bruisse depuis bientôt deux semaines des slogans du mouvement GenZ212, ces jeunes urbains, connectés, patriotes, qui réclament des services publics dignes de ce
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Fadwa Islah Grand reporter à Jeune Afrique, spécialiste du Maroc
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