
En fixant un ultimatum aux entreprises sur les créances de l’État à leur égard, le ministre de l’Économie gabonais entend régler l’épineux problème de la dette intérieure du pays. Une manœuvre pour relancer l’économie et, surtout, retrouver la confiance des bailleurs de fonds internationaux.
La décision du 6 octobre du ministre de l’Économie, Henri-Claude Oyima, s’inscrit dans une opération de régularisation de la dette intérieure du pays. © BGFI
Publié le 9 octobre 2025 Lecture : 4 minutes.
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De gré ou de force, Henri-Claude Oyima entend faire le ménage dans les comptes du Gabon. Le 6 octobre, le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations a décidé de « supprimer les ordonnances en instance de règlement au Trésor Public antérieures à 2023 ». En clair, cette décision signifie que l’État gabonais ne va pas payer un certain nombre de factures à
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Thaïs Brouck Journaliste économie à Jeune Afrique, spécialiste de la macro-économie
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