Gaston Dossouhoui a signé la convention-cadre de l’agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique
La convention-cadre de cet agenda mis en œuvre par le Fara a été signé pour le compte du gouvernement béninois, par Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le 11 mai 2018, faisant ainsi du Bénin, le sixième pays à adhérer à ce forum.
(Bénin Révélé Mag) – A la suite des pays comme le Ghana, l’Egypte, le Rwanda, le Sénégal, et le Malawi, le Bénin s’engage avec le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara) dans l’Agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique.
La convention-cadre de cet agenda mis en œuvre par le Fara a été signé pour le compte du gouvernement béninois, par Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le 11 mai 2018, faisant ainsi du Bénin, le sixième pays à adhérer à ce forum. C’était en présence de Patrice Sèwadé, coordonnateur du Réseau national des Ong actives dans l’agriculture durable au Bénin.
« Il n’y a pas de raison de ne pas s’engager dans ce partenariat », a déclaré le ministre Gaston Dossouhoui. Quand on sait qu’il a pour objectif, d’accélérer la croissance agricole par la science. Pour le ministre, la modernisation de l’agriculture béninoise passe inévitablement par l’introduction des avancées scientifiques et technologiques dans le processus de production et de transformation.
En signant cet accord, le Bénin concrétise son engagement pour l’élimination de la faim et la réduction de la pauvreté. Ainsi, l’entrée du Bénin dans ce réseau lui permettra non seulement de profiter de l’expérience des cinq pays qui l’ont précédé mais aussi et surtout de bénéficier des diligences et facilitations du Fara.
C’est à Malabo en 2004, les chefs d’Etat africains ont ratifié, entre autres, le programme scientifique pour l’agriculture afin de faciliter l’accélération de la croissance agricole sur le continent. Ils avaient alors pris sept engagements dont les objectifs 3 et 4 consistent à bannir la faim et à réduire de moitié la pauvreté sur le continent à l’horizon 2025.
Désigné pour conduire la mise en œuvre du programme, le Forum pour la recherche agricole en Afrique a élaboré l’Agenda scientifique pour l’agriculture en Afrique. Cet agenda est conçu pour accompagner les pays africains dans la concrétisation des engagements pris à Malabo et permettre à ses bénéficiaires d’accroître la productivité de leur agriculture par la science.
« Le Bénin vient de faire un grand pas vers l’atteinte des sept engagements de Malabo », dira Irène Annor-Frempong, directrice de la recherche et de l’innovation du Fara. Selon elle, le forum entend désormais aider le Bénin à obtenir des financements qui s’alignent sur ses besoins spécifiques.
Cela lui permettra d’accroître l’investissement dans la recherche et l’innovation technologique, d’appuyer les institutions spécialisées du pays et de les connecter avec leurs homologues de l’Afrique, voire de l’Occident, de prendre en compte les structures de recherche agricole et les priorités du Bénin dans les projets conduits par le Fara et ses partenaires dont Pari, Paepard, Taat, etc. Autant d’avantages qui réjouissent d’ores et déjà le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Par Bénin Révélé Mag
