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Gaston Dossouhoui veut faire du Bénin le premier pays africain à transformer la totalité de sa production locale des noix d’anacarde

Elle s’est déroulée sous la direction de Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, en présence des cadres des structures décentralisées de son département, à savoir Paul Boni des Collines ; Abdoulaye Chabi Issa Chabi de la Donga ; Khalifa Bori Bata du Borgou.

Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche | Photo : © Banouto / Archives

( Bénin Révélé Mag) – Une rencontre sur les stratégies à mettre en place pour faciliter le choix des sites pour l’installation sous peu, des usines de transformation du cajou dans ses bassins de production, s’est tenue le 16 août 2018 à l’Agence territoriale de développement agricole (Atda) de Parakou.

Elle s’est déroulée sous la direction de Gaston Dossouhoui, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, en présence des cadres des structures décentralisées de son département, à savoir Paul Boni des Collines ; Abdoulaye Chabi Issa Chabi de la Donga ; Khalifa Bori Bata du Borgou.

Il est question à travers cette action, de faire de l’anacarde, la deuxième filière porteuse, après le coton, en vue de booster l’économie nationale, a indiqué Gaston Dossouhoui. Il s’est alors agi d’œuvrer au cours de cet atelier auquel ont aussi participé Roland Zoglogbossou directeur de la production végétale du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et les cadres de l’Atda, pôle 4, dont l’une des filières phares est le cajou, pour relever ce défi.

« Avec les efforts de l’industrie locale, nous rentrerons dans l’histoire comme le premier pays africain à transformer la totalité de sa production locale des noix d’anacarde », projette Gaston Dossouhoui, qui fera de déclarations intéressantes pour la filière.

En effet, « à la recherche de solutions fiables au profit de la filière anacarde, l’Etat vient de trouver un partenaire crédible prêt à l’accompagner dans la transformation », a affirmé le ministre Gaston Dossouhoui. Cette chance qui est en train de s’offrir à la filière doit être également portée par les acteurs locaux.

En réalité, le Bénin est actuellement à 10% du taux de transformation de l’anacarde. Son challenge est d’atteindre au moins 50 % d’ici 2021. Pour le ministre, ce challenge repose sur l’anticipation et le dynamisme. « On ne se lève pas un matin pour grandir », dit-il pour inciter les acteurs à cerner l’enjeu de production et de compétitivité qui se présente à l’anacarde.

Alors, cela nécessite des démarches. Pour y arriver, le choix des sites potentiels doit être justifié en vue de convaincre les investisseurs. « Il nous faut avoir une idée claire des zones de fortes et de faibles densités de production locale », explique Gaston Dossouhoui.

Il s’attarde sur les indicateurs à considérer pour faciliter la mise en place des usines. « Nous devons mapper les industries locales en vue d’avoir une idée des zones de concentration de l’anacarde et son volume. Il nous faut examiner les facilités de collecte de dispositif humain ou commercial existantes qui favorisent les grands regroupements de stocks », insiste Gaston Dossouhoui.

A l’issue des échanges, les acteurs des structures décentralisées se sont mis en groupes, pour réfléchir sur les documents stratégiques à élaborer en vue de faciliter le choix des sites aux investisseurs étrangers. « Le choix des sites ne doit pas être un casse-tête. Nous identifions les zones potentiellement éligibles pour abriter ces usines compte tenu de la disponibilité de la matière première », précise Gaston Dossouhoui.

Toutefois, la matière première ne doit pas être le seul élément à prendre en compte. D’autres paramètres entrent également en ligne de compte dans le choix définitif des sites. « Il faut aborder la question en termes de capacité à gérer la matière première de base et amener les éléments techniques capables de peser dans la balance », indique le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

Par Bénin Révélé Mag

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