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Le Bénin choisit Eiffage pour moderniser le port de Cotonou

Port autonome de Cotonou, PAC, quatrieme port maritime de commerce d’Afrique de l’Ouest. © Jacques Torregano pour JA

Avec Spie Batignolles Fondations et l’entreprise béninoise Adéoti, le groupe français, via sa succursale Eiffage Génie Civil Marine, a remporté la conception-réalisation des travaux de modernisation du bassin et des quais du Port autonome de Cotonou, au Bénin. « Ce projet fait partie des douze que le gouvernement a inscrits dans son Programme d’action pour ce port », expliquait, le mois dernier, Hervé Hêhomey, ministre béninois des Infrastructures et des Transports.

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160 millions d’euros

Si un accord a été signé fin juillet, les contours de la transaction viennent d’être révélés ce 30 août. Dans le détail, le contrat s’élève à un montant supérieur à 160 millions d’euros, dont les parts d’Eiffage représentent environ 119 millions d’euros, soit près de 75 %. Pour Hervé Hêhomey, cette opération est le fruit de « plusieurs années de travail : études, définition du programme, conception du plan directeur, appel d’offres ».

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Les travaux d’extension du bassin portuaire et de rénovation des quais nord de l’unique port du Bénin prendront 48 mois. Ainsi, la phase d’étude pour la conception et les méthodes s’étendra sur cinq mois avant le démarrage effectif du chantier, au premier trimestre 2023. Pendant ce temps, l’ensemble des activités du port seront maintenues.

Premier port d’Afrique de l’Ouest en termes de trafic en transit

Poumon de l’économie béninoise, le port relie le pays au Niger, au Mali, au Tchad et au Burkina Faso. « Avec ces travaux, il sera plus moderne, plus compétitif et, surtout, il attirera davantage de trafic », souligne à Jeune Afrique Bernard Amoussou-Sossou, qui est à la tête de la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap).

Un an après le démarrage de la construction du terminal vraquier n°5 par China Harbour Engineering Co, la transformation du premier port d’Afrique de l’Ouest, en termes de trafic en transit, en 2018, devant Lomé et Dakar, se poursuit. Rénovation des entrepôts, nouveau système d’information portuaire et nouvelles zones logistiques… À la fin de ces chantiers prioritaires, le Port autonome de Cotonou accueillera des navires porte-conteneurs de type Post Panamax et pourra augmenter son trafic, qui a représenté plus de 12,3 millions de tonnes de marchandises en 2021, rappelle Hervé Hêhomey.

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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