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Huit ministres en discussion avec sept confédérations syndicales

Cette première session extraordinaire de la commission nationale permanente de concertation et de négociation collective entre le gouvernement et les centrales syndicales, a démarré à l’Infosec de Cotonou et vont continuer le 02 février 2018.

Le ministre Abdoulaye Bio Tchané | Photo : PRESIDENCE DU BENIN
Le ministre Abdoulaye Bio Tchané | Photo : PRESIDENCE DU BENIN

(Bénin Révélé Mag) – Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé et du Développement, a lancé la rencontre entre le gouvernement et les centrales syndicales, au titre de l’année 2018, le 30 janvier 2018. En effet, cette première session extraordinaire de la commission nationale permanente de concertation et de négociation collective entre le gouvernement et les centrales syndicales, a démarré à l’Infosec de Cotonou et vont continuer le 02 février 2018.

Implication des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé ; coordination entre le Fonds national des retraités du Bénin ; caisse nationale de sécurité sociale et divers. Voilà les points qui étaient inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre initiée par le gouvernement. Huit ministres du gouvernement du nouveau départ et sept confédérations syndicales (Cspib, Csub, Unstb, Cosi-Bénin, Cgtb, Csa-Bénin, Cstb) y étaient présents.

A l’ouverture de la rencontre, Abdoulaye Bio Tchané a indiqué dans son propos, que l’un des facteurs pouvant consolider la démocratie, c’est la promotion du dialogue social par l’ensemble de ses acteurs. Pour lui, le dialogue social a une fonction médiatrice susceptible de gérer les tensions sociales inévitables. Il rappelle que l’examen des points inscrits à l’ordre du jour permettra au terme des travaux de lever les malentendus et les incompréhensions qui rendent encore plus complexe l’équation des revendications syndicales sectorielles ou confédérales.

Le secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a dit souhaiter que cette année 2018 connaisse la satisfaction de leurs revendications. Il s’offusque de ce que l’Etat ne garantisse plus le droit de grève et que leurs militants soient menacés ou sanctionnés. Il demande alors, que les échanges soient sincères afin que la situation ne se complique.

Quant à Moudassirou Bachabi, secrétaire de la confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), il a invité le gouvernement à se rendre compte de ce que la tension sociale est à son comble. Pour lui, on devrait assister à des actes d’apaisement et voir le gouvernement dans une prédisposition à laisser les libertés s’exprimer.

Pour le ministre d’Etat, l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs reste au cœur des préoccupations constantes et permanentes du gouvernement et de son chef. Abdoulaye Bio Tchané précise que cette concertation intervient dans un contexte tout particulier où l’administration publique est marquée, ces dernières semaines, par des mouvements sociaux persistants dans certains secteurs d’activités comme l’éducation, la santé et la justice.

Abdoulaye Bio Tchané a rendu hommage aux travailleurs, pour leurs rôles dans les différentes transformations positives que le Bénin a connues. Il a également été reconnaissant à l’endroit du gouvernement et des responsables syndicaux pour leur dévouement à la cause des travailleurs et du développement du Bénin. Mais il a insisté sur le fait que le dénouement de la crise réside dans un dialogue franc entre gouvernement-centrales et confédérations syndicales.

Par Bénin Révélé Mag

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