Dans un premier temps, la crise qui secoue la Libye a pu sembler favorable au Premier ministre de Tripoli, Abdelhamid Dbeibah. Mais le cycle de violence lancé par la mort du chef de l’Autorité de soutien à la stabilité paraît désormais hors de contrôle – d’autant que le maître de l’est, le maréchal Haftar, commence lui aussi à déplacer ses troupes.
Pour le spécialiste de la Libye, Jalel Harchaoui, « ce n’est pas une crise tripolitaine qui est en train de se jouer à Tripoli, mais bel et bien une crise nationale ». © Mahmud TURKIA / AFP
Publié le 15 mai 2025 Lecture : 8 minutes.
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Depuis quatre jours, Tripoli est le théâtre d’affrontements entre la brigade 444, à la solde du ministère de la Défense, et la Force Radaa, groupe armé dont le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah avait annoncé la dissolution. Cette dernière était intervenue en même temps que celles d’autres groupuscules, parmi lesquels la SSA (Autorité de soutien à la stabilité) dont le chef Abdelghani el-Kikli
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