Bénin Révélé Mag

La justice mène des réformes pour pallier aux dysfonctionnements qui entravent son secteur

En effet, à l’instar d’autres secteurs prioritaires du gouvernement du nouveau départ, la justice, l’un de des volets fondamentaux du Programme d’actions du gouvernement, a tôt été impacté par les changements qu’impulsent les autorités pour sa mue.

Me Séverin Quenum, ministre de la Justice et de la Législation | Photo : © Benin24 Television

(Bénin Révélé Mag) – « Comme l’a rappelé le président Talon à l’occasion de la précédente rentrée judiciaire, c’est à la justice de s’élever, de transcender ses propres contradictions et de tenir son rôle en ne laissant plus à nos concitoyens un sentiment d’imprévisibilité de ses décisions qui sont par ailleurs source d’insécurité juridique », lance le ministre Séverin Quenum, en charge de la Justice.

En effet, à l’instar d’autres secteurs prioritaires du gouvernement du nouveau départ, la justice, l’un de des volets fondamentaux du Programme d’actions du gouvernement, a tôt été impacté par les changements qu’impulsent les autorités pour sa mue.

Ainsi, elle connaît plusieurs réformes. Des chantiers sur lesquels table le président de la République pour redorer le blason de la maison justice. De nombreuses réformes sont ainsi mises en œuvre pour le rayonnement du secteur et l’épanouissement des justiciables.

De la création du tribunal de commerce de Cotonou à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme en passant par l’Agence pénitentiaire du Bénin et le lancement des activités de l’école de formation des professions judiciaires, etc., le secteur de la justice présente un nouveau visage. Ainsi en a décidé le gouvernement pour lui insuffler toute la dynamique nécessaire pour son rayonnement et l’épanouissement des justiciables.

Selon le décryptage du ministre Séverin Quenum « la justice est aujourd’hui à la croisée des chemins. Critiquée d’abord par ses propres animateurs qui se sentent mal à l’aise à l’intérieur du système, les usagers et même l’opinion publique, en raison des dysfonctionnements qui sont autant de maux qui écornent l’image d’une justice qui doit être moderne dans un Etat démocratique ». Sa réforme s’avère à la fois urgente et nécessaire.

Par Laurent Adjovi, Bénin Révélé Mag

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