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L’administrateur suppléant à la Banque mondiale entretient les étudiants sur les opportunités d’emploi

[Bénin Révélé Mag] – Les étudiants béninois bénéficiant pour la plupart de l’appui de l’Ong Benin Education Fund (Bef Ong) se sont entretenus le 7 octobre 2019, à Cotonou, avec Alphonse Ibi Kouagou, Administrateur suppléant à la Banque mondiale. Trois thèmes d’actualité ont meublé l’échange avec ces étudiants.

Il s’agit de : « Violences basées sur le genre », « Création d’emplois », « De l’éducation à l’employabilité ». Cela a eu lieu en présence de Dandi Gnamou, enseignante d’université et conseillère à la Cour suprême, et de Marjorie Adam Soulé, assistante du ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement.

Selon ce qu’a dit Atou Seck, représentant résident de la Banque mondiale pour le Bénin, à l’ouverture de la séance qui s’est déroulée dans les locaux de la représentation de l’institution, ces sujets sont « éminemment importants pour le développement du pays mais aussi pour l’avenir de la société ».

Angèle Tantoukouté a exposé sur le premier thème. Sa présentation a permis à l’assistance de toucher du doigt les manifestations et les méfaits des pratiques dégradantes récurrentes basées sur le genre, particulièrement sur les femmes et sur la société en général. Si les hommes, principaux « bourreaux » en la matière, doivent maîtriser leurs nerfs et ne pas verser dans les violences morale, psychologique ou physique, les femmes, elles, devront se battre pour non seulement connaître leurs droits mais aussi et surtout se prendre en charge afin d’arracher la place qui est la leur dans la société.

Le thème sur la création d’emplois a été abordé par Alphonse Kouagou Ibi. Il a insisté sur la nécessité pour les jeunes d’avoir une bonne qualification professionnelle et surtout de s’auto-employer pour faire face aux problèmes récurrents de chômage et de précarité de l’emploi auxquels ils sont confrontés. Atou Seck souligne pour sa part, que le modèle suivant lequel le secteur public aspirait le grand nombre de diplômés est aujourd’hui dépassé et qu’il est nécessaire de changer de fusil d’épaule. 

Les jeunes formés « têtes bien faites et bien pleines souvent », doivent songer à l’entrepreneuriat pour créer de la richesse, conseille-t-il. Pour ce faire, il convient de leur créer un environnement favorable et c’est ce à quoi travaille la Banque mondiale avec le gouvernement du Bénin, ajoute Atou Seck. Il est question de former les jeunes à l’entrepreneuriat mais aussi de les accompagner à s’installer à leur propre compte pour servir la société.

Sur le troisième thème, exposé par Jules N. Ponti, qui se réfère au deuxième, il est conseillé aux jeunes de choisir leurs formations en fonction des débouchés qu’elles offrent. Cela intéresse également les parents qui doivent guider leurs progénitures dans le choix de leurs métiers au lieu de leur imposer leurs propres rêves. Il ressort des interventions que l’agriculture, l’agroalimentaire, le numérique, l’énergie, le tourisme sont des domaines qui regorgent de plein d’opportunités pratiques et monnayables sur le marché du travail à saisir par les jeunes.

Par Laurent Adjovi

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