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Au nom du gouvernement, Alain Orounla clarifie la polémique autour du dialogue politique convoqué par Talon

[Bénin Révélé Mag] – Afin d’apporter des clarifications au sujet du dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat pour le 10 octobre prochain, Alain Orounla, ministre en charge de la Communication, s’est fait porte-parole du gouvernement, au cours d’une conférence de presse à Cotonou. L’exercice qui s’est déroulé le 7 octobre 2019, vise à préciser le cadre et le contexte de ces assises et à lever toute équivoque quant aux confusions et comparaisons sur fond de discours polémiques qui se font entendre çà et là.   

La première nuance apportée par Alain Orounla, au cours de sa conférence de presse, c’est que le dialogue politique voulu par le chef de l’Etat en invitant les formations politiques en règle pour le 10 octobre 2019 n’est pas à confondre avec une conférence nationale. « Rien n’exige aujourd’hui d’envisager une conférence nationale », affirme-t-il en soulignant que seules les formations politiques reconnues comme telles par les lois en vigueur dans le pays peuvent y prendre part.

En effet, Depuis l’annonce de cette invitation, il s’est répandu certaines interprétations, d’orientations pas toujours bienveillantes tendant à confondre les genres et les notions, a déploré le ministre à l’entame de sa conférence. Pour lui, le dialogue auquel les acteurs politiques sont conviés n’est pas une conférence nationale. Il va en profiter pour préciser le cadre et le contenu à donner au dialogue politique, « radicalement distinct de ce qui a été semé dans les esprits ».

Alain Orounla s’est montré formel sur le fait que ce dialogue « n’est pas une assise nationale » et ne saurait être en aucun cas comparé avec la conférence nationale de 1990 imposée par d’autres circonstances. Le Bénin n’est pas dans une situation qui lui impose de s’asseoir pour revoir l’orientation politique du pays, encore moins les bases économiques, réfute le ministre. Les éléments pour exiger une telle rencontre ne sont pas réunis en l’espèce.

Il nuance en faisant remarquer que le président Patrice Talon n’a pas convoqué toutes les composantes de la nation et que le pays ne connait pas une situation de crise nationale et sociale. « L’exercice auquel le gouvernement et son chef convient la classe politique, c’est un dialogue politique pour résoudre des problèmes spécifiques et purement politiques. Ce dialogue ne postule pas qu’on débatte de ces questions devant la nation et que tout le monde s’y invite », indique-t-il, par ailleurs.

« La politique et les réajustements politiques ne sont pas l’affaire de la société civile, du clergé », précise Alain Arounla, pour répondre aux revendications d’une certaine société civile. Un cadre constitutionnel définit même le cadre de l’exercice de l’activité politique, révèle le ministre pour qui, l’invitation du chef de l’Etat est une adresse aux formations politiques pour corriger et réajuster les lois qui régissent l’animation de la vie politique du pays, décriées il y a quelques mois.

Par Laurent Adjovi

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