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Le budget 2020 du ministère des Affaires sociales et la Microfinance s’élève à 7, 7 milliards de F. Cfa

[Bénin Révélé Mag] – Subdivisé en trois programmes essentiels à savoir le pilotage et soutien aux services pour 36,8 %, la promotion socioéconomique des couches vulnérables pour 49,8 % et le développement de la microfinance pour 13,4 % selon Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, le projet de budget 2020 de son département ministériel s’élève à un montant de 7 700 995 500 F. Cfa contre 6 173 013 000 F. Cfa en 2019, soit une hausse de 24,75 %.

77,60 % de ce budget est consacrée aux dépenses ordinaires et 22,40 % aux dépenses en capital, à en croire Véronique Tognifodé qui a défendu ces prévisions budgétaires le 26 novembre 2019 au Parlement. La ministre annonce des changements majeurs dans son secteur en 2020. Il s’agit du Programme de modernisation des espaces publics de protection sociale et de promotion du genre dont la dotation passe de 300 millions de F. Cfa à 1, 725 milliard F. Cfa.

Pour l’autorité ministérielle, cette somme servira à construire, réhabiliter et équiper les infrastructures de protection sociale et de promotion du genre afin de mettre aux normes les infrastructures de protection sociale.

En dehors de ce programme, il est prévu également la poursuite de la mise en œuvre des actions d’autonomisation économique des femmes et de promotion du genre ; l’exécution des actions de protection des couches vulnérables notamment des personnes du troisième âge et les personnes handicapées ; la mise en place d’un nouveau mécanisme de coordination des actions genre et protection sociale ; la poursuite de la vulgarisation et de l’utilisation du nouveau Système intégré de données sur la famille, la femme et l’enfant en vue d’assurer la production effective des données statistiques fiables sur le secteur des Affaires sociales.

Véronique Tognifodé ajoute plusieurs autres actions phares dont la poursuite des efforts pour garantir l’efficacité et la pérennité des actions publiques à travers le projet de finance digitale et l’extension de l’offre de services des deux premiers volets (Assurance maladie et crédit) et le bénéfice de la formation à l’ensemble des bénéficiaires enrôlés dans le cadre du projet Assurance pour le renforcement du capital humain.

Par Laurent Adjovi

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