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Bénin : Aurélie Adam Soulé Zoumarou, « première de cordée » et pillier de la stratégie numérique du pays

Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation. © François-Xavier Freland pour JA

Depuis bientôt cinq ans, cette ingénieure spécialiste des technologies de l’information et de la communication (TIC) est la ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation. Un secteur éminemment stratégique dans le plan de développement du gouvernement.

Issue d’une famille d’enseignants (« depuis plusieurs génération »), Aurélie Adam Soulé Zoumarou a conservé de son éducation le sens de la discipline et du travail bien fait. Dans ses mots résonnent la voix du maître et le caractère de la bonne élève, studieuse et concentrée sur les résultats : « Sous l’impulsion du président, je m’évertue à créer, un peu plus chaque jour, une économie numérique de référence au Bénin qui fasse école en Afrique. » 

Amazone du numérique 

Chez elle, aucune trace de superflu.  Madame la ministre, 38 ans, est élégante, mais sans bijoux ni accessoires ostentatoires. Réservée et discrète sur sa vie personnelle, elle n’hésite pas à occuper le terrain et monter au créneau dès qu’il s’agit de faire progresser le digital, tant sur le plan technique que dans les mentalités. En cela, elle aime la comparaison avec les amazones, ces guerrières du Dahomey qui contribuèrent à défendre et porter haut les couleurs du Bénin en Afrique.  

« Il y avait beaucoup d’émulation sur le plan intellectuel et structurel dans ma famille, avec une grande ouverture d’esprit vers les autres, confie Aurélie Adam Soulé. Petite, j’ai beaucoup échangé avec mon arrière-grand-mère maternelle, qui me racontait des contes africains. Il y avait aussi beaucoup d’activités manuelles, comme la vente à l’étalage, et des manifestations culturelles, telle que la Gaani, qui ont développé chez moi le sens pratique dans la vie quotidienne. » Avec son père ingénieur agronome, elle apprend le nom des plantes, la valeur de la terre. On est loin d’une enfance régie par les tablettes et des jeux vidéo. Mais c’est peut-être aussi au regard de cette jeunesse ancrée dans le réel qu’Aurélie Adam Soulé a eu très tôt envie d’horizons plus lointains, voire franchement virtuels.  

Bonne élève 

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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