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Le RAVIP, l’enrôlement dans le nouveau registre national biométrique, a démarré

C’est que les Béninois se sont rendus par dizaines dans les centres prévus à cet effet, pour se faire enregistrer sur le nouveau fichier national de la population.

Nassirou Bako Arifari, premier vice-président de la Commission nationale de supervision du RAVIP.

(Bénin Révélé Mag) L’opération de recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP) a effectivement été lancée le 1er novembre 2017 sur l’étendue du territoire béninois et va durer six mois. Ce recensement qui, comme on se rappelle, a laissé dubitatives les populations lorsqu’elle avait été annoncée il y a quelques jours, a plutôt enregistré une affluence dès le premier jour.

C’est que les Béninois se sont rendus par dizaines dans les centres prévus à cet effet, pour se faire enregistrer sur le nouveau fichier national de la population. Elles ont ainsi répondu à l’appel qui avait été lancé, les invitant à se faire recenser. A Cotonou, le président Patrice Talon et son épouse, ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement, à l’instar du garde des sceaux, ministre de la Justice, ont donné le « la », en se faisant inscrire dans la base de données biométriques nationales.

Il faut préciser que le recensement concerne non seulement les citoyens béninois, mais également les étrangers. Ainsi les pièces pouvant être présentées à l’enrôlement sont, pour les Béninois, la carte nationale d’identité, le livret de pension, l’acte de naissance ou toute autre pièce pouvant permettre l’identification de celui qui la possède.

Les étrangers ressortissants de la Cédeao peuvent présenter la carte nationale d’identité au centre d’enregistrement. Pour les autres étrangers, ils doivent être détenteurs d’un document de séjour valide (passeport, carte de séjour, carte consulaire, etc.)

De manière générale, quelques disfonctionnements ont tout de même pu être observés, sous les yeux vigilants des responsables de la RAVIP. C’est ainsi qu’en pleine supervision des activités de lancement de cette campagne sur le terrain, le premier vice-président de la Commission nationale de supervision Nassirou Bako Arifari remarquera, et cela est relevé par nos confrères du quotidien La Nation, « les flottements notés par endroits et l’absence de certains agents à leurs postes ». Mais il confiera à la même occasion, qu’« on ne peut pas atteindre la vitesse de croisière dès le premier jour ». Comme quoi, les choses vont progressivement renter dans l’ordre.

Par Bénin Révélé Mag

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