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Les acteurs portuaires de la filière noix d’anacarde s’organisent autour d’un collectif

Le bureau exécutif national du Collectif des acteurs portuaires de la filière noix d’anacarde et autres produits tropicaux et agricoles du Bénin (C.AP.F.I.N.A.PTA-Bénin) a ainsi été installé à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, le 26 octobre 2017.

Tri des noix d’anacarde | Photo d’illustration

(Bénin Révélé Mag) – La défense des intérêts professionnels de la corporation des exportateurs de noix d’anacarde et autres produits tropicaux et agricoles est désormais organisée au Bénin. Le bureau exécutif national du Collectif des acteurs portuaires de la filière noix d’anacarde et autres produits tropicaux et agricoles du Bénin (C.AP.F.I.N.A.PTA-Bénin) a ainsi été installé à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, le 26 octobre 2017.

Les membres du bureau exécutif national du C.AP.F.I.N.A.PTA-Bénin

Le secrétaire général de ce consortium en la personne Aventin Houngbédji, a signifié que cette organisation qui s’est fixée pour objectif de défendre les intérêts professionnels matériels et moraux de la corporation des exportateurs de noix d’anacarde et autres produits tropicaux et agricoles a été enregistré au ministère de l’Intérieur sous le N°060/MISP/DC/SGM/DAIC/SAAP-ASSOC/SA. Elle a ainsi, une existence légale et a été publié au journal officiel de la République du Bénin du 15 juin 2017.

Pour le président de ce collectif, Fiacre Gnagnadohoué Lanlenou, il n’est pas un hasard que la date du 26 octobre qui représente pour le Bénin le jour historique où un coup d’Etat a amené à la tête du Dahomey d’alors, le défunt général Mathieu Kérékou, instaurant la révolution, ait été choisie. Il fait alors observer auprès de nos confrères de 24h au Bénin, que « la différence ici est que le Collectif des Acteurs Portuaires de la Filière Noix d’Anacarde et autres Produits Tropicaux et Agricoles du Bénin (C.AP.F.I.N.A.PTA-Bénin) n’opère pas une révolution militaire, mais plutôt, une révolution osée et responsable dans le secteur noix d’anacarde que nous jugeons agonisant ».

Il précise que le gouvernement du Bénin n’est en rien responsable des maux dont souffre le secteur anacarde. Selon lui, le malheur de ce secteur est dû à ses acteurs. Il n’a pas omis de rappeler ces luttes endogènes qui ont eu cours entre les différents acteurs avant de proposer quelques prescriptions aux pouvoirs politico-administratifs. Il suggère au Chef de l’Etat, de s’inspirer du modèle Rwandais et de lancer les pépinières avec 500 jeunes encadreurs, à travers la promotion des variétés améliorées à fort rendement récoltables en cinq ou six ans.

Il l’invitera aussi à promouvoir l’exploitation la vallée de l’Ouémé au profit de la jeunesse et de la filière anacarde, en ces mots : « votre projet de lancer des milliers de jeunes avec du matériel agricole adéquat dans la vallée de l’Ouémé doit être mis en branle, afin que le Bénin puisse atteindre ses objectifs d’autosuffisance alimentaire ».

Pour le Haut Conseiller de la République au Conseil économique et social, Nazaire Dossa, le Collectif ne doit pas être une association de plus. Mais il doit participer à rehausser l’image du Bénin en exportant des produits de qualité.

Par Bénin Révélé

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