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Les journalistes s’intéressant à l’environnement entretenus sur la problématique des déchets solides ménagers à Cotonou

« Assainissement de la ville de Cotonou : où vont les déchets solides ménagers? », c’est autour de cette thématique que Victor Gbèdo a entretenu les journalistes s’intéressant aux questions de l’environnement.

Le réseau des journalistes du Bénin sur les catastrophes naturelles (Rjbcn) | Photo : LA NATION BENIN

(Bénin Révélé Mag) – Victor Gbèdo, directeur de Dcam-Bethesda a aminé à l’endroit du réseau des journalistes du Bénin sur les catastrophes naturelles (Rjbcn) sa séance mensuelle consacrée à une thématique liée à sa sphère de compétence. Ce 26 avril 2018, il était question du sort réservé aux déchets solides ménagers à Cotonou.

« Assainissement de la ville de Cotonou : où vont les déchets solides ménagers? », c’est autour de cette thématique que Victor Gbèdo a entretenu les journalistes s’intéressant aux questions de l’environnement. Il faut dire que c’est une problématique actuelle et assez complexe que le gestionnaire environnementaliste, expert en gestion de déchets et évaluation environnementale a développée.

Selon Victor Gbèdo, les déchets forment une grande famille. Suivant leur typologie, plusieurs critères permettent de les classer. En lien avec leur source de production et leur composition ou nature, on peut regrouper les déchets en plusieurs types ou catégories. Il fait savoir qu’il y en existe plusieurs et la gestion pose problème.

Selon lui, la gestion intégrée et durable des déchets (Gidd) est la meilleure approche. Les organisations non gouvernementales font beaucoup d’efforts dans le domaine, indique-t-il. Il dit espérer que le gouvernement les appuiera, afin de contribuer à la santé et au bien-être des populations.

Pour l’expert, 15 % des déchets à Cotonou sont collectés et traités convenablement. Et si tous les déchets de la ville pouvaient l’être de cette façon-là, il y a longtemps que le site de Ouèssè serait plein. En dehors des déchets générés par les ménages au Bénin et qu’on éprouve déjà des difficultés à gérer, Victor Gbèdo a indexé les déchets issus des portables, des produits électroménagers et autres machines importés au Bénin.

Pour le spécialiste, les déchets des portables contiennent des métaux lourds très dangereux pour la santé. Il en est de même pour ceux que contiennent les appareils électroménagers et autres équipements venus de l’extérieur qui pullulent de nos jours chez nous. Le spécialiste relève que « tout ce qui est électronique est plus dangereux que tous les autres déchets ; on doit limiter les pacotilles ». Pour lui, il n’y rien de plus dangereux que les métaux lourds volatiles.

Par Bénin Révélé Mag

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