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L’intersyndicale de la maternelle et du primaire suspend sa grève

De la déclaration de l'intersyndicale, par laquelle la motion de grève est suspendue ; suspension qui vient soulager les peines des apprenants et des parents d’élèves qui ne savaient plus à quel saint se vouer, on peut en retenir que les efforts de dialogue du gouvernement la rupture avec les partenaires commencent à porter leurs fruits.

(Bénin Révélé Mag) – « L’intersyndicale de la maternelle et du primaire, demande à tous les éducateurs, éducatrices, instituteurs et institutrices de reprendre le chemin de l’école dès demain mardi 20 mars 2018 à partir de 8 heures ». Ceci est un extrait de la motion signée le 19 mars 2018 à Porto-Novo, par les enseignants de la maternelle et du primaire réunis au sein de l’intersyndicale de la maternelle et du primaire (IMP).

En effet, selon le document, l’IMP suspend sa grève qui, a été déclenchée depuis le 23 janvier 2018. « L’intersyndicale de la maternelle et du primaire soucieuse de la souffrance des élèves, des parents d’élèves, des enseignants et de la nation toute entière face au spectre d’une année blanche aux effets dévastateurs, décide de toute responsabilité, d’une suspension de la motion de grève de l’IMP du 23 janvier 2018 ce jour lundi 19 mars 2018 à minuit », lit-on sur le document.

De la déclaration de l’intersyndicale, par laquelle la motion de grève est suspendue ; suspension qui vient soulager les peines des apprenants et des parents d’élèves qui ne savaient plus à quel saint se vouer, on peut en retenir que les efforts de dialogue du gouvernement la rupture avec les partenaires commencent à porter leurs fruits.

Un tel comportement républicain de l’intersyndicale doit pouvoir inspirer les autres à emboîter le pas à l’IMP, en mettant fin au jusqu’au-boutisme dont les conséquences sont démesurées. El Hadj Malèhossou, président de la Fondation Malèhossou, a encouragé cette démarche. Pour lui, le spectre de l’année blanche qui planait sur la tête des acteurs du système éducatif peut être désormais conjugué au passé.

Selon lui, une année scolaire blanche n’arrange ni l’Etat, ni les travailleurs encore moins les élèves et leurs parents. Prenant la mesure des conséquences de ces mouvements de grèves qui ébranlent l’administration publique béninoise, El Hadj Malèhossou a indiqué que « les grèves n’ont pas pour vertu d’accroître les ressources de l’Etat. Bien au contraire ».

Par Bénin Révélé Mag

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