De Ouidah à Porto-Novo, le Bénin fait le pari de la culture et du patrimoine
À Ouidah, la place aux Enchères (ancienne place Chacha) a été réaménagée. C’est là que les prisonniers étaient vendus comme esclaves. © Marie Toulemonde.
Depuis un an, Ouidah et ses environs vivent au rythme des travaux. Dans la chaleur moite de décembre, à quarante-cinq minutes de Cotonou, les engins de chantier de Sogea Satom multiplient les opérations de terrassement sur la route qui, depuis la ville, traverse la lagune pour mener à la Porte du non-retour. D’ici à un an, le bitume aura entièrement recouvert la latérite.
À l’entrée de la plage, l’arche inaugurée en 1995 symbolise le départ des esclaves qui, du XVIe siècle au XIXe siècle, furent arrachés à leur terre natale pour rejoindre les plantations du continent américain et des îles des Caraïbes.
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