
La dissolution des partis politiques au Mali a été prononcée, le 13 mai, alors que les voix prodémocratie sont bâillonnées. Cette mesure anéantit tout espoir de retour à l’ordre constitutionnel. L’ancien ministre de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté, en décrypte les enjeux.
Mamadou Ismaïla Konaté, ancien ministre malien de la Justice. © Denis Sassou Gueipeur pour JA
Publié le 16 mai 2025 Lecture : 5 minutes.
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La mesure était redoutée, elle a finalement été annoncée, le 13 mai, lors d’un flash d’information à la télévision nationale. La junte, arrivée au pouvoir par le coup d’État du 18 août 2020, a dissout les partis, mettant fin à trente-quatre années de multipartisme au Mali. Désormais, les réunions à contenu politique sont interdites. Cette décision radicale a été prise à la suite de l’adoption de
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