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Patrice Talon aux syndicalistes : « Je suis un homme pragmatique »

Le président de la République, en présence de cinq de ses ministres, du président du Conseil économique et social et du président du Conseil national de dialogue social, était face aux les leaders des centrales et confédérations syndicales, le 06 février 2018, au palais de la Marina à Cotonou.

Le président Patrice Talon face aux les leaders des centrales et confédérations syndicales / Photo : PRÉSIDENCE DU BÉNIN
Le président Patrice Talon face aux leaders des centrales et confédérations syndicales / Photo : PRÉSIDENCE DU BÉNIN

(Bénin Révélé Mag) – Tel qu’annoncé après l’absence de consensus entre les ministres du gouvernement et les syndicalistes, il y a quelques jours, le président de la République, en présence de cinq de ses ministres, du président du Conseil économique et social et du président du Conseil national de dialogue social, était face aux leaders des centrales et confédérations syndicales, le 06 février 2018, au palais de la Marina à Cotonou.

Patrice Talon signifiera à l’entame de la séance qu’il ne s’agit pas de négociations nouvelles. Ses ministres ont tout pour le faire car ils connaissent bien la situation, dit-il. Il a alors convié les uns et les autres à discuter en toute courtoisie et dans la simplicité et sans état d’âme.

La rencontre aura finalement duré cinq heures d’horloge. Elle a commencé à 17 heures pour s’achever à 22 heures. C’est Abdoulaye Bio Tchané, le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, qui a eu la charge de faire le point des négociations avec les centrales et confédérations.

Le chef de l’Etat reconnaît que toutes les parties sont certainement responsables de la situation dans laquelle se trouve le pays, à un titre ou à un autre.

Ainsi, s’agissant des points chauds, à l’instar de la question des libertés individuelles et collectives présentée par les syndicalistes, en voulant pour exemple, la sanction du capitaine Trèkpo et les poursuites contre Mètongnon, Patrice Talon a démontré que l’administration joue sa partition, sur la base des textes et que la justice fait son travail.

Certains syndicats disent leur mécontentement, parce que la charte du dialogue social n’est pas respectée. Selon ces derniers, ils lisent dans la méthode du président de la République, la volonté d’aller vite, parce qu’il est pressé d’atteindre les résultats. Ils proposent alors que le rythme des réformes soit modéré. C’est pour faire entendre cela, disent-ils, qu’ils sont allés en grève. Sur ce point, le président de la République concède : « c’est vrai que je suis pressé et je ne consacre pas toujours du temps aux échanges du genre, […] mais je veillerai à les multiplier. Je suis un homme pragmatique ».

Patrice Talon a indiqué que dans le jeu démocratique, chaque acteur, devrait connaître son rôle et celui des autres, puisque la Constitution et les lois définissent le cadre d’exercice des prérogatives de chacun. Ainsi, dira-t-il, quand l’Exécutif et le Parlement prennent des décisions en exerçant leurs prérogatives, ils font le jeu démocratique. Aussi, quand la Cour constitutionnelle a dit que les réformes étaient contraires à la Constitution, les règles de la démocratie veulent que le gouvernement et le parlement s’alignent.

Par Bénin Révélé Mag

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