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Philippe Alexandre : « Ce type de performance incite les armateurs à privilégier la desserte du port de Cotonou »

La structure portuaire, Bénin Terminal, une concession de Bolloré Ports dont les investissements dopent la compétitivité du port, a enregistré un record de productivité, grâce à une cadence de manutention de 131 mouvements par heure sur un navire accosté ce jour-là.

(Bénin Révélé Mag) – « Nous sommes fiers d’avoir atteint ce niveau de productivité au port de Cotonou qui réduit le temps d’escale de l’armateur ». Ces mots sont ceux du directeur général de Bénin Terminal, Philippe Alexandre, qui dit ainsi son sentiment sur le record de productivité qu’atteint l’entité qu’il dirige, au Port autonome de Cotonou (Pac).

C’est que, le 08 mars 2018, la structure portuaire, Bénin Terminal, une concession de Bolloré Ports dont les investissements dopent la compétitivité du port, a enregistré un record de productivité, grâce à une cadence de manutention de 131 mouvements par heure sur un navire accosté ce jour-là. Cet exploit est assez significatif pour être souligné en cette période de stabilité des flux de trafic au port de Cotonou.

Selon les informations de Benin Terminal, le traitement commercial du navire porte-conteneurs Jpo Pisces accosté le 8 mars 2018 à 8 h 30 au quai sud a occasionné un nouveau record de productivité de 131 mouvements par heure. Les opérations ont démarré à 8 h 48 pour finir à 16 h 25, soit 7 heures 29 minutes de manœuvre pour traiter 981 mouvements au moyen de ses quatre portiques de quai.

Une telle performance fais dire au directeur général de Bénin Terminal, «  ce type de performance incite les armateurs à d’avantage privilégier la desserte du port de Cotonou dans les rotations des navires qui desservent les différents ports de la sous-région ». Cette prouesse vient ainsi établir un nouveau record de productivité dans le traitement des navires porte-conteneurs au port de Cotonou et ouvre également de bonnes perspectives dans le cadre du développement des activités portuaires.

« Ce que recherche tout armateur, c’est la réduction de la durée de son escale. Cela induit la réduction des coûts d’exploitation du navire à quai et améliore la rentabilité de l’escale au Port », souligne Philippe Alexandre. Ceci va certainement convaincre davantage, le président du district de Bamako du Conseil malien des chargeurs (Cmc).

Amadou Bocoum, puisqu’il s’agit de lui, avait fait une déclaration lors de la visite d’une délégation du Pac au siège du Cmc à Bamako, en ces termes : « nous avons des ports de proximité mais nous n’avons pas de port de préférence. Nous sommes des opérateurs, partout où les conditions sont réunies pour que nous puissions travailler dans un bon cadre, nous sommes preneurs. Nous sommes prêts à collaborer avec tous les ports ».

Il faut dire que la réception en septembre 2011 d’un quai de 540 m a marqué le début des travaux d’aménagement du terminal du port de Cotonou. Après des investissements en infrastructures et en équipements portuaires, Bénin Terminal est aujourd’hui le point de passage privilégié des marchandises conteneurisées à destination du Bénin, du Nigéria et des pays de l’hinterland.

Par Bénin Révélé Mag

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