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Pour améliorer son mode de gestion, l’Acfb opte pour la digitalisation de ses produits et services

Selon Amévo Codjo Houndjago, président directeur général du Cabinet de gestion, de conseils en finance et d’informatique (Cagecfi) dont la structure a conçu la solution, il s’agit d’un logiciel de gestion. C’est une plate-forme de digitalisation qui contribuera à la dématérialisation du processus de travail et à la sécurisation des transactions, poursuit Amévo Codjo Houndjago. Il explique qu’avec des tablettes, les agents opéreront sur le terrain et que la finance digitale est soutenue par le mobile.

(Bénin Révélé Mag) – L’Association des caisses de financement à la base (Acfb) a présenté le 24 août 2018, au cours d’un atelier, une solution de digitalisation de ses produits et services, adoptée par le système financier décentralisé et qui s’inscrivant dans la dynamique d’amélioration de son mode de gestion. Ses clients n’auront ainsi plus besoin de se déplacer vers les agences avant d’avoir accès à ses produits et services.

Selon Amévo Codjo Houndjago, président directeur général du Cabinet de gestion, de conseils en finance et d’informatique (Cagecfi) dont la structure a conçu la solution, il s’agit d’un logiciel de gestion. C’est une plate-forme de digitalisation qui contribuera à la dématérialisation du processus de travail et à la sécurisation des transactions, poursuit Amévo Codjo Houndjago. Il explique qu’avec des tablettes, les agents opéreront sur le terrain et que la finance digitale est soutenue par le mobile.

René Azocly, directeur des opérations au groupe Participative pour l’Afrique (Pamiga), félicite la démarche de l’Acfb et relève que le monde d’aujourd’hui est marqué par des révolutions dont la plus puissante est le passage de l’analogique au numérique. Dans ces conditions, perçoit-il, les institutions de microfinance de demain sont celles qui adopteront la digitalisation. A contrario, avertit-il, celles qui traînent encore les pas seront vouées à une mort certaine. Il se réjouit de ce que l’Acfb fasse partie des systèmes financiers décentralisés (Sfd) sélectionnés pour bénéficier du projet Finance digitale et gestion des risques financés par l’Agence française de développement (Afd).

Pour Ignace Dovi, directeur du Consortium Alafia, loin d’être un luxe pour les Sfd, la digitalisation des offres des services financiers est une exigence. « Le numérique est une menace à transmuter en opportunité », affirme-t-il.

Emmanuel Gahou, directeur de l’Acfb, fait savoir que malgré ses performances, sa structure est confrontée à quelques dysfonctionnements. Entre autres, il retient que la productivité des agents n’est plus au top niveau à cause de la masse de documents administratifs à remplir. « L’Acfb est dépassée aujourd’hui par la gestion des supports papier », souligne-t-il avant d’ajouter que cela l’empêche d’étendre ses services à de nouvelles zones et à plus de clients pour répondre aux exigences de l’inclusion financière.

Le traitement manuel de ces supports prend quinze jours sur les vingt jours ouvrables par mois, note le directeur pour montrer l’ampleur de la lourdeur de la gestion de la paperasse. L’essentiel, indique-t-il, est d’éliminer de plus des 2/3 les supports papiers. Pour remédier à cet état de choses, l’Acfb a opté pour la solution digitale dont les avantages sont énormes, révèle Emmanuel Gahou.

Par Bénin Révélé Mag

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