Ils viennent du Nigeria, du Ghana ou du Togo, attirés par de fausses promesses d’emplois grassement rémunérés postées sur les réseaux sociaux. Mais, une fois au Burkina Faso, ils sont soumis au travail forcé et clandestin. Récit.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, Ibrahim Traoré s’est engagé dans une politique économique « souverainiste » au nom de la lutte contre l’impérialisme occidental. © Présidence du Faso
Publié le 12 juin 2025 Lecture : 5 minutes.
Fichier généré le
Un samedi soir d’avril 2024, Moustapha Ibrahim, 48 ans, rentre de son atelier de soudure dans un faubourg de Lagos, capitale économique du Nigeria, avec 3 800 nairas (2,40 dollars) en poche. Bien loin des 9 000 à 13 000 nairas qu’il ramenait quotidiennement à la maison en 2021. Allongé sur son lit, il trompe son ennui sur WhatsApp et soudain, il tombe sur une vidéo d’un vieil ami perdu de vue
la suite après cette publicité
Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com