Russie et Chine, les deux camps de la bataille du nucléaire africain
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Publié le 31 mai 2024 Lecture : 4 minutes.
Si la course africaine vers le nucléaire semble freinée par des handicaps structurels, certains pays semblent un peu plus avancés que d’autres. Dans une déclaration à Reuters, le 28 novembre, Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), estimaient que le Ghana, le Kenya, le Maroc et le Nigeria devraient « d’ici à quelques années » rejoindre la
la suite après cette publicité
Issu de la série
L’énergie nucléaire en Afrique, un bluff russe ?
De l’Éthiopie au Maroc, en passant par le Burkina Faso, le Mali ou encore l’Ouganda, plusieurs projets nucléaires ont été annoncés récemment. Leur premier point commun : ils sont tous le fruit d’un partenariat avec la Russie. L’autre point commun : aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Les États du continent ont-ils les moyens financiers et humains pour réaliser de tels projets ? Que nous disent l’expérience de l’Afrique du Sud, le seul pays à disposer de réacteurs opérationnels, et de l’Égypte, où une centrale est en construction grâce à un partenariat avec le russe Rosatom ? Plongée au cœur du réacteur nucléaire africain.
Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com