Le SG de la CSA-Bénin, Anselme Amoussou, fait le point sur leur rencontre avec Patrice Talon

(Bénin Révélé Mag) –  Après la rencontre entre le président de la république, Patrice Talon, et les leaders des centrales et confédérations syndicales le 06 février 2018 au palais de la Marina à Cotonou, Anselme Amoussou, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), est revenu sur les grandes lignes évoquées avec le chef de l’Etat, et les résolutions adoptées. Il a dressé son compte rendu en ce qui concerne spécifiquement le secteur de l’enseignement. C’était à l’occasion du 173^ème numéro de « Café Médias Plus », du 09 février 2018.

« Nous avons fait le point des avancées et nous avons demandé au gouvernement d’aller vite. Le gouvernement a besoin de se crédibiliser, de restaurer la confiance entre lui et nous. Si les choses peuvent évoluer, aucun syndicat n’ira en grève », clame Anselme Amoussou.

En effet, le secrétaire général de la confédération des syndicats autonomes du Bénin fait remarquer qu’il y a eu des avancées sur la question relative au point d’indice des travailleurs par la mise en place de la commission chargée de la faisabilité des demandes des enseignants du primaire et du secondaire.

« Je ne dirai pas qu’on a rien eu des échanges avec le chef de l’Etat. Nous avons eu plusieurs avancées dans nos revendications », a-t-il souligné. « C’est à nous de faire en sorte que le ministre des finances et ses cadres ne saccagent pas ce que nous avons proposé » ajoutera Anselme Amoussou.

La commission ainsi créée aura pour mission d’apporter au chef de l’Etat, les réponses appropriées pour leur application et ce, dans les meilleurs délais. Il est question de revoir les pourcentages, vu le cadrage que le chef de l’Etat a donné au ministre des finances. Concernant cela spécifiquement et selon Anselme Amoussou, le Président Patrice Talon s’est engagé à prendre en considération les résultats issus des discussions des enseignants.

Il a également relevé cette autre avancée en lien avec la question des réformes. Pour Anselme Amoussou, le chef de l’Etat reconnu qu’il y a un déficit de dialogue social et s’est engagé à corriger la pratique du gouvernement en implication les acteurs de l’enseignement dans les réformes.

Par Bénin Révélé Mag