Selon les transporteurs, « la filière coton au Bénin se porte bien ».

(Bénin Révélé Mag) –  « c’est une première au Bénin que la campagne cotonnière soit lancée très tôt, ce qui permet aux producteurs et aux transporteurs d’aller un peu plus vite ». Ces propos sont d’Arouna Nabil Gambari, premier vice-président de la Confédération des syndicats de transports routiers spécialisés et structurés du Bénin.

En effet, il était avec son homologue Amidou Abdoulaye, secrétaire général du Syndicat des transporteurs et conducteurs du Bénin (Syntra-cb), qui est également coordonnateur du collectif des confédérations et centrales syndicales des transports du Bénin, les invités de l’émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv du 18 février 2018.

Ce qu’il convient de retenir de leur passage à cette émission, c’est que les transporteurs du Bénin ont salué la performance du gouvernement du nouveau départ, par rapport au record battu dans la filière coton et lui ont ainsi décerné un satisfecit. Tous les deux invités se sont félicité du fait que la campagne cotonnière 2017-2018 ait porté les promesses du gouvernement de Patrice Talon et ont encouragé les efforts consentis par des autorités de la Sodéco.

Cela a par ailleurs été l’occasion pour eux, de répondre aux dires qui ont fait état de ce que les transporteurs comptaient saboter la campagne lancée par le gouvernement. Ainsi, « aucun transporteur n’a pensé saboter la campagne. Certes, il y a des problèmes dans le secteur des transports au Bénin et ces problèmes sont la source de la grève qui paralyse actuellement le secteur. Néanmoins, on ne saurait détruire les efforts du gouvernement qui se bat au jour le jour pour le bien être des Béninois », a déclaré Amidou Abdoulaye.

A cela Arouna Nabil Gambari a tenu à ajouter que l’incident des trois camions de coton brulés il y a quelques jours à la Sodéco de Parakou était dû à une mauvaise manipulation d’un camion. Selon Amidou Abdoulaye « il n’y a plus de favoritisme sans ce secteur ». Bien plus, « quand on transporte aujourd’hui le coton, on est payé à temps », a-t-il souligné. Une affirmation appuyée par son collègue qui certifie que « la filière coton se porte bien ».

Par Bénin Révélé Mag