Au Niger, la face cachée de l’or noir et de l’oléoduc chinois
Le pétrole devait apporter à la junte d’Abdourahamane Tiani une manne financière essentielle et lancer le pays sur la voie d’une croissance tant espérée. Mais le pipeline chinois a aussi bouleversé les équilibres des régions qu’il traverse et des communautés qui y vivent. Fusillades, enlèvements et représailles se succèdent.
Des ouvriers nigériens et chinois sur le chantier de construction d’un oléoduc dans la région de Gaya, au Niger, le 10 octobre 2022. © BOUREIMA HAMA / AFP
Publié le 4 mars 2025 Lecture : 12 minutes.
Les tirs ont fait éclater les vitres et ont constellé d’impacts la carrosserie blanche du pick-up Toyota. Sur la banquette arrière, des débris de verre et une flaque de sang témoignent de la violence de l’embuscade qui a coûté la vie à deux soldats de la garde nationale nigérienne : Boubacar Himou Bonkaney et Anass Abdou Ousmane. Après avoir mitraillé l’habitacle, les assaillants se sont dirigés
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