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Salimane Karimou : « Il faut aider l’école béninoise à décoller »

L’autorité ministérielle a été ce jour-là dans les Collèges d’enseignement général 2 d’Ouidah et d’Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji pour le lancement des épreuves de cette évaluation diagnostique. Selon Salimane Karimou, le constat révèle que le système éducatif béninois a de la peine à vraiment promouvoir l’excellence.

Une vue de l’entrée de l’ENI de Kandi | Photo : Agence Bénin Presse

(Bénin Révélé Mag) –  « Le gouvernement met le paquet là pour que les produits qui sortiront soient des produits de qualité que le secondaire pourrait aider à aller de l’avant jusqu’au niveau du supérieur », a déclaré le 24 août 2018, Salimane Karimou, ministre des Enseignements maternel et primaire, à l’occasion du lancement des épreuves d’évaluation des enseignants formés dans les Ecoles normales d’instituteurs (Eni) et des Etablissements privés de formation des instituteurs (Epfi) qui pourraient être recrutés par l’Etat.

L’autorité ministérielle a été ce jour-là dans les Collèges d’enseignement général 2 d’Ouidah et d’Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji pour le lancement des épreuves de cette évaluation diagnostique. Selon Salimane Karimou, le constat révèle que le système éducatif béninois a de la peine à vraiment promouvoir l’excellence.

De ce fait, indique le ministre, « il faut aider l’école béninoise à décoller. L’école a des difficultés. Elle est déficitaire et il faut trouver des remèdes ». Il reste convaincu de ce qu’il ne faut pas espérer avoir de bons résultats au niveau du supérieur si l’enseignement de base est malade. C’est tout le sens des efforts du gouvernement qui a fait l’option de s’intéresser beaucoup plus à tout ce qui se passe au niveau du sous-secteur de l’enseignement maternel et primaire, explique-t-il.

Ainsi, il est question de jauger les programmes de formation dispensés dans les Eni et des Epfi d’une part, et disposer d’un fichier fiable de la liste des enseignants formés dans ces établissements, et non encore recrutés par l’Etat d’autre part. Tels sont les objectifs visés à travers cette évaluation diagnostique.

Au total, 17640 diplômés des Eni et des Efpi, toutes catégories confondues, ont pris part à ladite évaluation après une inscription volontaire dans les régions pédagogiques. On y dénombre 5 477 diplômés de Certificat d’aptitude pédagogique option Enseignement primaire (Cap/Ep), 10443 titulaires du Certificat élémentaire d’aptitudes pédagogiques option Enseignement primaire (Ceap/Ep) et 1720 diplômés du Certificat élémentaire d’aptitudes pédagogiques option Enseignement maternel (Ceap/Em).

Les 17 640 instituteurs diplômés, mais sans emploi, sont répartis dans 85 centres de composition et 650 salles sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont été évalués selon les catégories, à travers des sujets de dissertation en pédagogique appliquée, dissertation en pédagogie générale, études de cas en pédagogie appliquée, mathématiques et en français.

Pour Salimane Karimou, cette évaluation diagnostique s’inscrit dans le cadre du Programme d’amélioration de la qualité de l’éducation dans le sous-secteur des enseignements maternel et primaire. Lequel programme a démarré avec le diagnostic physique dans les écoles maternelles et primaires publiques suivi de l’évaluation intellectuelle et professionnelle des enseignants de la maternelle et du primaire, y compris une partie du privé, précise le ministre.

Par Bénin Révélé Mag

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