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Patrice Talon veut réorganiser et formaliser le secteur de l’essence frelatée, pour le bénéfice des vendeurs que les usagers

Dans un discours franc, Patrice Talon a dévoilé sa stratégie dans le cadre de la lutte contre les produits pétroliers de contrebande. Selon le chef de l’Etat, le Bénin est entrain de mettre en place un programme de fourniture de mini stations mobiles, afin de freiner les impacts négatifs de ce commerce sur l’environnement et la santé.

Discours du 1er Aout 2018 | Photo : Présidence de la République du Bénin

(Bénin Révélé Mag) – « Nous allons les faire rentrer dans le formel. Après, nous allons formaliser les sources d’approvisionnement. Cela permettra d’agréer leurs fournisseurs afin qu’ils se ravitaillent par voie légale ». Ainsi, s’exprimait le président de la République, Patrice Talon, en marge de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Bénin, le 31 juillet 2018, au cours de l’entretien qu’il a accordé à la presse nationale.

Dans un discours franc, Patrice Talon a dévoilé sa stratégie dans le cadre de la lutte contre les produits pétroliers de contrebande. Selon le chef de l’Etat, le Bénin est entrain de mettre en place un programme de fourniture de mini stations mobiles, afin de freiner les impacts négatifs de ce commerce sur l’environnement et la santé.

En effet, l’essence frelatée, communément appelée « Kpayo », reste un véritable problème social au Bénin. Pour Patrice Talon, « ce commerce est exercé par des gens qui n’ont pas l’équipement approprié et s’approvisionnent dans des circuits de contrebande. Cette réorganisation ne pourra pas être faite du jour au lendemain, mais en accompagnant les acteurs qui sont déjà recensés de façon discrète ». De ce fait, il faut donc la réorganiser, a-t-il laissé entendre.

Selon les dernières statistiques au Bénin, l’activité fait vivre de millions de personnes et les différentes actions menées pour en venir au bout paraissent à ce jour, inefficaces. Concernant les prix, Patrice Talon a annoncé que selon le plan en préparation, les prix de vente de ce produit ne seront pas très éloignés des prix déjà pratiqués dans le circuit formel.

Au regard de la sensibilité que revêt ce secteur qui angoisse beaucoup les Béninois aussi bien les vendeurs que les usagers, le chef de l’Etat a tenu à rassurer les uns et les autres : « l’activité ne sera pas supprimée, mais les vendeurs devront s’aligner pour rentrer dans la nouvelle dynamique et formaliser leur commerce ».

Par Bénin Révélé Mag

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