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Comment réussir le projet Assurance pour le renforcement du capital humain

Patrice Talon, le président du Bénin / Photo : PRÉSIDENCE DU BÉNIN
Le projet Assurance répond à une initiative de Patrice Talon, le chef de l’État béninois / Photo : PRÉSIDENCE DU BÉNIN

(Bénin Révélé Mag) –  Une initiative qui répond au souci du chef de l’État de contribuer à relever le défi de la protection sociale et de la lutte contre la précarité au Bénin à travers un mécanisme novateur. C’est ce que donne à comprendre Mireille Cakpo, directrice adjointe de cabinet du ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, du  projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch).

Elle l’a fait à l’occasion du dialogue inclusif organisé par l’unité chargée du pilotage dudit projet, dans le but d’en assurer une meilleure opérationnalisation. Il a été de ce fait question de recueillir les contributions et suggestions des différents directeurs de la programmation et de la prospective (Dpp) des ministères concernés par le projet Arch. C’était le 27 février 2018.

D’un montant de 313 milliards de F.Cfa, le projet Arch est financé à hauteur de 10 % par le gouvernement béninois et le reste par les partenaires techniques et financiers. C’est un paquet de quatre services : assurance maladie, formation, accès au crédit et assurance-retraite. Ce projet est la nouvelle stratégie de protection sociale. Il est initié dans le but de renforcer le capital humain et de réduire la précarité.

Les participants à cette rencontre ont échangé sur les options stratégiques envisagées pour la mise en œuvre du projet Arch. Le coordonnateur de l’unité chargée de piloter le projet Arch, Venant C. Quenum, a profité de cette occasion pour abonder dans le même sens, en faisant le point sur le processus de cette mise en place et les étapes à venir. Le gouvernement vise à travers cela, à imprimer un nouveau dynamisme au processus de conception et de mise en œuvre de ce dispositif.

Pour le directeur adjoint de cabinet du ministre de la Santé, Landry Yansunnu, le processus du dialogue inclusif vise à faire contribuer l’ensemble des parties prenantes à la réflexion afin de bâtir un dispositif consensuel et cohérent. Selon lui, cela faciliterait son opérationnalisation et par conséquent, l’atteinte des nobles objectifs qu’il vise. Ainsi, souligne-t-il, cela devrait permettre de formuler des avis techniques et des commentaires pouvant permettre d’améliorer au besoin l’approche adoptée.

Quant à Mireille Cakpo, le choix a été porté sur les Dpp pour leur rôle prépondérant dans la fonction de programmation, de suivi-évaluation et de capitalisation des initiatives du gouvernement. Pour elle, cette implication en amont des Dpp est indispensable pour la réussite de ce projet auquel le chef de l’État attache une importance capitale.

Landry Yansunnu rappelle que c’est en tirant les leçons de l’expérience de l’action publique dans ce domaine que le gouvernement a adopté cette nouvelle stratégie. Stratégie qui se veut intégrée et plus inclusive en matière de protection sociale, pour améliorer le bien-être de la population. Il rappellera que « les dispositifs de prise en charge du risque maladie dont dispose le Bénin ne fonctionnent pas en synergie et produisent par conséquent des résultats plutôt mitigés ».

Par Bénin Révélé Mag

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