La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur rassure : les frais d’inscriptions restent inchangés
Elle a ainsi donné les causes qui ont fait à ce que certains néo bacheliers ne soient pas retenus dans l’enseignement supérieur public. Son explication est que les dossiers de candidatures étaient déposés après l’examen du baccalauréat.
(Bénin RévéléMag) – Le Ministre de l’Enseignement supérieur, Madame Marie-Odile Attanasso, était ce 29 octobre 2017, un jour après sa confirmation à la tête de ce département ministériel, l’invitée de l’émission « 90 pour convaincre » diffusée sur la Radio nationale. Elle a profité de cette occasion pour faire la lumière sur quelques questionnements qui taraudaient l’esprit des étudiants et de l’ensemble du corps universitaires, notamment ceux sont liés à l’admission après le Baccalauréat et aux frais d’inscriptions à l’enseignement supérieur.
Sur le premier volet, elle a ainsi donné les causes qui ont fait à ce que certains néo bacheliers ne soient pas retenus dans l’enseignement supérieur public. Son explication est que les dossiers de candidatures étaient déposés après l’examen du baccalauréat. Elle pense que les étudiants n’étaient pas alors informés à temps, c’est pourquoi il a été décidé que le dépôt de dossiers se fera désormais avant.
Interrogé sur la question de l’inscription désormais payante dans les universités publiques, qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive en début de mois, madame le ministre a été claire « les frais d’inscriptions n’ont pas encore changé. Ce sont les frais de formation qui ont augmenté ». Précisant sa réponse, elle rappelle que « les frais d’inscription sont fixes pour tout le monde actuellement, c’est 15000 F.Cfa ».
Pour expliquer l’augmentation des coûts de formations, Madame Marie-Odile Attanasso dit que les chefs d’établissements comptent sur et avec, pour arrondir leurs besoins budgétaires. Mais, elle a continué son explication en signalant que l’ambition du gouvernement est d’harmoniser les frais d’inscription pour tous, de sorte que les différents établissements aient plus de moyens et diminuent ainsi, les frais de formations.
Au sujet des bourses, elle laisse entendre que « nous sommes rentrés dans le système LMD, lorsque vous êtes boursier en première année, vous avez la bourse pour les trois ans », à conditions de ne pas reprendre.
Par Bénin Révélé Mag
