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La Finagro et l’Apsfd dressent le bilan et les perspectives du financement agricole au Bénin

La quatrième rencontre des directeurs des systèmes financiers décentralisés, organisée ce 19 octobre 2017 à Cotonou, a été une occasion pour prendre connaissance des difficultés du secteur agricole au Bénin et les réformes en cours.

Céline Amouda Saïzonou Akadiri, directrice du cabinet conseil la Financière de l’agriculture et de l’agro-industrie | Photo d’archives

(Bénin Révélé Mag) – C’est ainsi, la Financière de l’agriculture et de l’agro-industrie (Finagro) s’est retrouvée avec l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (Apsfd) communément appelée Consortium Alafia, autour d’un débat-causerie, sur le thème « Financement de l’agriculture au Bénin : état des lieux et perspectives ».

Pilier de l’économie béninoise et du développement national, le secteur agricole n’est toujours pas encore sorti de l’ornière. Les obstacles identifiés, ne peuvent être surmontés que si les institutions financières acceptent de financer le secteur. C’est la conclusion à laquelle est parvenue la directrice du cabinet conseil la Financière de l’agriculture et de l’agro-industrie, Céline Amouda Saïzonou Akadiri. Elle a expliqué cela hier au cours de la présentation de sa communication sur le thème du jour.

Le directeur exécutif de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés, Ignace Dovi, a dit en ce qui le concerne, que le secteur agricole est la principale source de l’économie béninoise. En dehors de cette importance du secteur, il révèle qu’il y a des contraintes qui plombent l’épanouissement des acteurs de ce secteur. Le Gouvernement dans ce sens a élaboré une vision claire à partager, à condition que les problèmes de financement trouvent une réponse.

Selon la directrice de Finagro, l’agriculture béninoise occupe 70 % des populations actives avec une exportation de 80 % des productions. Malgré cette importance de l’activité agricole, elle peine à décoller, du fait d’un manque de financement. L’agriculture représente selon elle, une part essentielle de l’économie des pays africains.

Elle doit donc être retenue et intégrée comme l’une des priorités dans les programmes qui sont ceux du continent, et qui ont pour objectif majeur, l’éradication de la pauvreté et de la faim, la dynamisation du commerce intra-africain et des investissements, l’industrialisation rapide et la diversification économique, la gestion durable des ressources et de l’environnement et la création d’emplois, la sécurité et la prospérité partagée.

Ainsi, fidèle à sa vocation de faciliter l’intermédiation financière au profit des acteurs des secteurs agricole et agro-industriel à travers des outils innovants et une meilleure connaissance des réalités du monde agricole, la Financière de l’agriculture et de l’agro-industrie propose, chaque année, un programme de formation pour l’amélioration de leurs capacités à appréhender les déterminants de l’environnement de l’entreprise agricole, les risques potentiels et les moyens innovants d’action. Cela, parce qu’une meilleure appréciation des risques liés au financement des projets et microprojets et un meilleur suivi des projets financés, nécessite de disposer au niveau des institutions financières de personnel outillé et familiarisé aux réalités de ces secteurs.

À l’occasion de cette causerie-débat, l’ancien secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Olivier Vigan, a présenté les réformes en cours dans le secteur avant d’expliquer pourquoi le Gouvernement a fait recours à une agence pour gérer le secteur agricole dans les sept pôles de développement agricole que compte désormais le Bénin.

Selon lui, ce qui est important aujourd’hui pour le gouvernement, ce sont les défis majeurs à relever par les agences qui ont été créées. Il fera savoir que ces agences ont pour mission de moderniser le système d’exploitations familiales, de développer une mécanisation agricole adaptée, de développer une aquaculture continentale. Elles doivent aussi gérer les risques agricoles et de développer également l’agro-industrie.

Par Bénin Révélé Mag

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