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Didier Djoï aux clients des microcrédits : « Nous ne devons plus permettre n’importe quoi »

Les Asf ont été initiées par des populations pour lesquelles l’accès aux services des institutions de financement est limité.

Didier Djoï / Photo : Vimeo.com

(Bénin Révélé Mag) – Avec l’assistance du Projet d’appui à la promotion des services financiers ruraux adaptés (Papsfra) et sous la tutelle du Programme cadre des interventions du Fida en milieu rural au Bénin (Procar), la direction de l’Inclusion financière et de l’Autonomisation économique du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance a lancé une campagne de sensibilisation des clients des Associations des services financiers (Asf) sur les bonnes pratiques en matière de microfinance. C’était le 5 février 2018 à Djougou.

Les Asf ont été initiées par des populations pour lesquelles l’accès aux services des institutions de financement est limité. Elles ont vu le jour en 1997 dans les villages du Bénin et disposent aujourd’hui d’un agrément qui leur permet d’exercer légalement leurs activités pour le bien des bénéficiaires en quête de ressources pour financer leurs activités agricoles.

Cette campagne de sensibilisation des clients des Asf sur les meilleures pratiques en matière de microfinance a permis aux participants de mieux appréhender les conditions et contraintes liées à l’octroi de microcrédits.

Pour Didier Djoï qui représentait le ministre en charge des Affaires sociales et de la Microfinance, il est question de ne pas légitimer les mauvaises pratiques qui ont cours dans le secteur et qui perturbent sa sérénité. Faisant référence au faible taux de remboursement des crédits, Didier Djoï, affirme que « nous devons promouvoir des comportements qui sont de nature à favoriser la professionnalisation du secteur. Nous ne pouvons plus permettre n’importe quoi ».

Selon Alley Djobo Wahab de la direction de l’Inclusion financière et de l’Autonomisation économique qui connaît bien le secteur de la microfinance au Bénin, on relève certains dysfonctionnements, notamment la cavalerie des clients, leur surendettement, leur suivisme dans le choix des produits et l’accumulation inquiétante des impayés des systèmes financiers décentralisés. Il pense que de telles pratiques donnent un sens à une éducation financière des clients.

Ces institutions de microfinance ont pour rôle, de permettre l’accès aux services de financement aux populations démunies. Cette initiative, soutenue par le Papsfra, est justifiée par la volonté et la nécessité de corriger les insuffisances et de promouvoir les bonnes pratiques dans le secteur de la microfinance, afin de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural.

Par Bénin Révélé Mag

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